Le Père Goriot, Balzac : Comment Rastignac accomplit-il son défi ?
Commentaire de texte : Le Père Goriot, Balzac : Comment Rastignac accomplit-il son défi ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar assia.diserte • 28 Janvier 2024 • Commentaire de texte • 702 Mots (3 Pages) • 139 Vues
Commentaire du Père Goriot
INTRODUCTION :
Le Père Goriot est un roman écrit par Honoré de Balzac en 1834 pendant le mouvement romantique. Ce passage est l’excipit du roman qui présente le destin des personnages après la mort du Père Goriot. Comment Rastignac va accomplir son défi ? Tout d’abord, nous étudierons la première partie qui correspond à la chute puis nous nous consacrerons la deuxième partie, l’ascensions.
PARTIE I :
On met en relation les deux premières propositions « le jour tombait » et « un humide crépuscule » avec le crépuscule qui signifie le moment où le soleil se couche donc quand le jour tombe. Avec cette phrase, on cherche à nous faire comprendre qu’en enterrant le Père Goriot, il enterre aussi son ancienne vie « il regarda la tombe et ensevelit sa dernière larme de jeune homme ». Le lexique de la mort « tombe » ; « ensevelit » ; « cimetière » fait référence à la mort du Père Goriot.
L’énumération « sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d’un cœur pur, une de ces larmes... » pour bien insister que ce sont les dernières larmes de son ancienne vie. Ici l’énonciateur cherche à faire référence à la Bible « une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent dans les cieux » signifie que lorsque l’âme du défunt montera au ciel, ses larmes partirons aussi. Le lexique du ciel « crépuscule » ; « terre » ; « cieux » ; « nuages » « monde ». On y trouve aussi le lexique de l’eau « humide » ; « larme » et « nuages » qui sont plusieurs métamorphoses de l’eau.
Cette première partie révèle bien la partie triste de cet excipit et nous explique bien comment le personnage fait son deuil de son ancienne vie. Mais comment va-t-il accomplir son défi ?
PARTI II :
Dans cette deuxième partie on sent que le héros a retrouvé son gout d’assouvir son défi et son énergie de combattant. On décrit le personnage seul face au monde pour faire comprendre qu’il s’agit du héros de l’histoire « Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut de cimetière » et en disant qu’il se place en haut du cimetière cela montre que c’est lui face au monde. Le lexique biblique vient faire place avec « tortueusement » et sa comparaison de Paris à Babylone, qui est encore une référence à la Bible, appelé « La grande prostituée » dans l’apocalypse. La personnification « Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine où commençaient à briller les lumières » est là dans le but de rendre Paris humain et on observe aussi une comparaison de Paris à la ville de la tentation où les amants se brûlent les ailes, comme des insectes se brûlant à la lumière.
Le lexique du désir « avidement » est utilisé dans la phrase « ses yeux s’attachèrent presque avidement entre la colonne de la place de Vendôme et le dôme des Invalides » pour montrer à quel point le héros veut mener à bien sa conquête de Paris. La métonymie « un regard qui semblait par avance pompait le miel » dit qu’ici ce sont les yeux qui pompent le miel alors qu’on pompe le miel avec la bouche. La métaphore « cette ruche bourdonnant un regard qui semblait par avance en pomper le miel » nous prouve à quel point le héros désir accomplir son défi comme une abeille désir le miel, avec accentuation de ses paroles « A nous deux maintenant ! ». Et pour clôturer cet excipit, on parle de sa première décision envers la Société. Pour rappel le héros perçoit la société comme une société d’ambitions marquée par l’argent et l’amour. Il décide donc d’aller dîner chez Madame de Nucingen, femme du Père Goriot.
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