Portrait de Mme Vauquer, Le Père Goriot, Balzac
Analyse sectorielle : Portrait de Mme Vauquer, Le Père Goriot, Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cmessac • 12 Juillet 2021 • Analyse sectorielle • 444 Mots (2 Pages) • 1 463 Vues
Exemple de paragraphe de commentaire composé
Support : Le portrait de Mme Vauquer, Honoré de Balzac
Introduction :
Cet extrait se situe au début du roman dont une grande partie se déroule à Paris, à la pension Vauquer, tenue par Mme Vauquer qui y loge quelques pensionnaires. Le narrateur commence donc par décrire la propriétaire en la présentant dans une des pièces de la pension : la salle à manger où les pensionnaires prennent leur petit-déjeuner.
I Un portait péjoratif de Mme Vauquer :
a) le portait physique :
La présentation physique du personnage ne laisse rien présager de très appétissant. Mme Vauquer est petite, assez ronde et « marche en traînassant ses pantoufles ». Elle paraît d’autant plus grosse qu’elle est mal habillée, portant des vêtements usés, faits avec des matériaux de récupération : (+ relevé de mots correspondant). Le champ lexical de l’usure et de la vétusté s’applique aussi à sa personne : (+ relevé de mots correspondant). Cette silhouette inélégante tant par le corps que par les vêtements se perçoit jusque dans l’écriture. Ainsi, avec les « pantoufles grimacées », l’emploi du participe passé s’applique d’habitude à un visage, or ici, il caractérise l’usure des chaussons. L’expression sous-entend que le visage de Mme Vauquer est aussi usé que ses pantoufles.
Les comparaisons renforcent également cette impression : elle est « fraîche comme une première gelée d’automne ». Cette expression est ironique car elle renvoie l’image d’un visage fripé. Le champ lexical du gras (+ relevé de mots correspondant) est lui aussi complété par une comparaison : « dodue comme un rat d’église ». Quand on sait qu’au XIXè siècle, l’église est riche, on devine alors la taille des rats et par conséquence celle de Mme Vauquer.
Pour achever le tout, ce personnage semble flasque, mou. Les détails des vêtements le montrent bien : (+ relevé de mots correspondant). En ajoutant les allusions au teint « blafard » et au « typhus » , Mme Vauquer paraît malade, a une allure malsaine.
En un mot, la négligence de cette femme est perceptible surtout qu’à cela, le narrateur ajoute l’emploi de suffixes péjoratifs : (+ relevés de mots correspondant) et il joue sur les sonorités ridicules en [y] et en [t] par exemple dans « sa face vieillotte et grassouillette ».
Les défauts étant accentués dans ce portrait, celui-ci s’apparente à une caricature. D’ailleurs, Mme Vauquer est associée aussi de façon péjorative à trois animaux : le rat, le perroquet et le chat.
Pour conclure, quand on sait qu’elle est ainsi « à sept heures du matin », le portrait dévalorisant est renforcé. Celui-ci se clôt sur le mot « lézardée ». Mme Vauquer ressemble à un vieux mur : c’est une ruine ambulante.
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