La déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne, Olympe de Gouges
Fiche de lecture : La déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne, Olympe de Gouges. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bgettedu56 • 21 Juin 2023 • Fiche de lecture • 1 503 Mots (7 Pages) • 181 Vues
La declaration des droits de la Femme et de la Citoyenne, Olympe de Gouges :
La ddfc est un pastiche de la ddhc datant de 1789, publié en 1791. L’autrice est OdG.
Olympe de Gouges :
Olympe de gouges est née en 1748 à Montauban, son vrai nom Marie Gouze. Elle est la fille bâtarde d'un nôble qui est également auteur de théâtre. Elle est mariée très tôt, à 16 ans, à Louis Yves Aubry, de 30 ans plus âgé qu'elle, et veuve tout aussi vite, à 17 ans. Ce décès lui permettra de pouvoir publier librement à son nom et non celui de son mari. Mère un petit garçon, Olympe de gouges monte à Paris pour mener une vie de femme de lettres et s'engage dans la Révolution française. A Paris, elle va fréquenter de nombreux théâtres, opéras, elle va également rencontrer des philosophes écrivains avec qui elle va approfondir sa culture et son savoir.
Pourquoi lire la DDFC ?
« Parce qu'il est exaltant de rendre enfin justice à un texte d'une incroyable modernité, p fugacement publié le 14 septembre 1791 pour être ensuite oublié pendant plus de 2 siècles. »
Pourquoi ODG a écrit la DDFC ?
Olympe de Gouges demande les droits sacrés de la femme les droits égaux à ceux des hommes. Elle veut instaurer une égalité devant la loi entre les hommes et les femmes. Elle lutte pour l'émancipation de la femme, pour la reconnaissance de sa place sociale et politique.
Mots importants :
-Femme : « qui peut définir les femmes ? » se demande de Louis de Jaucourt, un des auteurs de l'article « femme » de l'encyclopédie. Ce terme unique peut en effet recouvrir tout à la fois l'épouse, la mère, la veuve, la fille, la sœur, la reine ou la prostituée, La noble ou l'indigente, la vertueuse ou l'intrigante, la vieille ou l'enfant, la femme de lettres. Aussi différente soient-elles, les femmes sont, indique l'encyclopédie, les « femme des hommes », qui exerce sur elle leur autorité. Une même aliénation les réunit donc toutes : elles ne s'appartiennent pas, propriété des pères, des frères, puis mari, éternel mineur placé sous la tutelle des hommes. Trompées, corrompues, abandonnées, elles n'ont pour bien et patrimoine que leur beauté et leur naissance. Mais elles ont le droit, dans ce 18e siècle des lumières le droit d'élever la voix et de parler. Et à l'aube de la révolution, elles ne s'en privent guère en écrivant, tenant salon ou en portant doléances au roi. Pourtant la parole suffit-elle si elle n'est pas soutenue par des réformes du droit ? La modernité d’Olympe de Gouges est d'avoir compris qu'il fallait impérativement lier les 2, en sommant les femmes d’oser se révolter pour réclamer l'égalité et en proposant un cadre juridique pour la garantir. Olympe de Gouges utilise abondamment le terme « femmes » en prenant soin cependant de distinguer le singulier du pluriel. En l’employant au singulier dans la DDFC, l'autrice l’oppose aux hommes du texte original de 1789. L'usage du singulier vient alors mettre en relief l'oubli des femmes au sein des « hommes », puisqu'en pratique l'égalité entre les sexes n'est pas reconnue ni réalisée. Alors que le pluriel « homme » a une valeur englobante, le singulier « femme », évoque au contraire la singularité du sexe : sa différence.
-L’humanité : l'humanité veut dire « qui désigne l'ensemble des individus de l'espèce humaine ». L'humanité englobe par le même terme et les femmes et les hommes de tous âges et origines. On lui associe des caractéristiques fondamentales morales (la dignité) et juridiques (droits naturels). Simultanément les philosophes des lumières et révolutionnaires vont donc poser les concepts cruciaux d'humanité et de nation en suggérant qu'ils reposent de même volonté et avoir un espoir de liberté et d’égalité. Olympe de Gouges associe dans son texte la reconnaissance du genre humain et la défense patriotique d'une nation qui préside enfin au choix de sa destinée. Moderne voire prophétique, l'autrice conçoit l'humanité dans la totalité des membres de l'espace : hommes et femmes de toute condition, de tous âges et de toute origine odg envisage ainsi toute différence pour mieux les unir puis les neutraliser dans « le genre humain ». Son universalisme ne l'empêche pas pour autant de se dire profondément patriote et française. L'article 3 de la DDFC superpose ainsi l'humanité fraternelle et la nation dans une définition commune à savoir la « réunion de la femme et de l'homme » conçu tout à la fois comme des lentes de l'espèce humaine et des citoyens. Le concept de peuple mis honneur par Rousseau pourrait assurer la transition du sujet au citoyen et du français à l'humain.
Comment se présente la DDFC ?
Tout d’abord, OdG écrit une lettre à la Reine, Marie-Antoinette, en lui disant qu’elle la soutenait quand elle avait des problèmes, et que maintenant elle a besoin d’elle. Avec cette dédicace, Olympe de Gouges sollicite la reine afin de l’inciter à prendre part à son combat et à défendre les droites des femmes. Pour l’auteure, la Révolution française sera un succès à partir du moment ou les femmes ne seront plus exclues de la vie publique et politique.
Citations dans ce passage/ « je nai pas attendu, pour m’exprimer ainsi, l’époque de la liberté » doit-on attendre pour agir ? N’est-ce pas déjà l’époque de la liberté ? // « soutenez Madame, une si belle cause ; défendez ce sexe malheureux »
...