La Princesse de Clèves : La mort de Mme de Chartres
Fiche : La Princesse de Clèves : La mort de Mme de Chartres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juliette.ccc • 28 Février 2023 • Fiche • 935 Mots (4 Pages) • 207 Vues
- La Princesse de Clèves : La mort de Mme de Chartres
Le 17ème siècle est caractérisé par le Classicisme un mouvement littéraire, culturelle et artistique. Les classiques estiment que la beauté morale et la beauté esthétique ne font qu’un, ils recherchent la simplicité, la vraisemblance conforme aux bienséances et l’idéal de l’honnête homme. Mme de Lafayette est une femme de lettres et romancière de la cour du roi Louis XIV. Son roman La Princesse de Clèves, est publié de façon anonyme en 1678 et connait un grand succès. Il se déroule à la cour d’Henri II, et suit Mlle de Chartres, une grande héritière mariée au prince de Clèves, qui a reçu de sa mère une éducation austère qui met la vertu au-dessus de tout et la met en garde contre les passions. Dans cet extrait, la mère de la princesse, Mme de Chartres, sur son lit de mort, exprime ses dernières recommandations à sa fille. Il s’agira de comprendre en quoi ce passage est révélateur de l’immense vertu de Mme de Chartres. Des lignes 1 à 4 la mort prochaine de Mme de Chartres est annoncée, puis des lignes 5 à 11 la mère fait des confidences lucides à sa fille, puis des lignes 11 à 20, elle l’a met en garde contre les conséquences d’une passion, et enfin le texte se clôt sur les adieux dans une peine partagée
- Texte narratif au passé simple
- intensif + terme hyperbolique = insistance sur la gravité de la situation
- euphémismes = annonce la mort de façon atténué = bienséance classique
- éloge appuyé par 4 mots mélioratif : personnage idéal : force morale/qualité morale/qualité religieuse
- annonce d’une scène d’intimité
Mme de Chartres est représentée comme un personnage idéal qui fait preuve d’une grande sérénité face à la mort. Le passage reflète l’atténuation de la bienséance classique pour ne pas choquer le lecteur.
- discourt direct = mère à initiative de la parole
euphémisme = atténuation de la mort = dramatise la situation : dernière parole de la mère =importance
- affection = parole & geste
- glissement de sens : physique de la mère à morale de la fille
- redoute la mort pour sa fille et non pour elle
- quitter encadre les propose = grand thème
- affirmation forte et directe + négation : confession inutile, impossible à nier
- litote = atténue pour ne pas dire je vais mal
- mère = directeur de conscience de sa fille
- analèpse = aveu de connaissance : mère = clairvoyante
- cdc = justification
- fille dans l’ignorance car inexpérience + tournure hyperbolique = trop nouveau pour elle
- métaphore : infidélité associé à la chute : morale et sociale + asyndète souligne l’aspect logique
- répétition d’adjectif hyperbolique = appuyé sur la difficulté souligné par la métaphore de la chute
La confidence de la mère montre la relation d’éducation entre la mère et la fille où la mère est plus expérimentée, plus réfléchie, elle est attentive et prend soin de l’éducation de sa fille. Son discours est dominé par la raison et non l’émotion même devant la mort
- Anaphore en rythme ternaire de des impératif songez et pensez : appel à la raison = pousse à un examen de conscience avec la raison devant les passions : 3 arguments = devoir conjugale, respect de soi même & préservation de l’image sociale (+ ne pas décevoir sa mère : intensif)
- parallélisme des 2 arguments = nécessité d’être fidèle
- voca combat = encouragement
- deux impératif : conseil concret = distance & aide du mari
- impératif nié = encouragement
- intensif + terme faisant écho à effort et violence = chemin vers la vertu difficile
- antithèse = sacrifice terrible mais moins que succomber à la passion
- futur = certitude
- hypothèse que vertu moral et devoir envers son mari (rappel des arguments antérieurs) permet d’annoncer un arguments ultime
- antithèse = madame de chartres ne craint pas la mort = jansénistes
- métaphore de la chute sociale et moral
- mépris envers les autres femmes
- cdc = opposition
- antithèse = souligne la gravité qu’aurait le faite d’être infidèle + 1ère mention de la mort : marquer sa fille et exhorter à lutter
- culpabilise sa fille en lui annonçant en avance sa déception si venait à être infidèle
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