Jean de la Fontaine, La cour du lion
Résumé : Jean de la Fontaine, La cour du lion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar arthur_cbn123 • 13 Juin 2023 • Résumé • 407 Mots (2 Pages) • 259 Vues
Oral de français
Texte 4: la cour du lion
Jean de La Fontaine est un célèbre auteur de fables du XVIleme siècle. Son œuvre de moraliste est emblématique de la période du classicisme. Le second recueil des Fables voit le jour en 1678 et en 1679. La Fontaine le dédicace à Madame de Montespan, favorite de Louis XIV, à qui il confie que ce livre est son « favori ». On y retrouve, comme dans le premier recueil, la satire de la Cour et du roi, la critique des defauts humains. Dans « La Cour du Lion », La Fontaine propose la critique du Roi et de ses courtisans. Il va utiliser quatre figures animales : un lion, un ours, un singe et un renard dans le but de peindre les vices humains observables à la cour. Si la fable est amusante répondant à l'une des ambitions de l'apologue :plaire,
son ambition est également d'instruire, en proposant une morale.
Comment la fontaine dépeint-il la cour du roi?
La fable s’organise, comme traditionnellement, en un récit suivi d’une morale. Les mouvements qu’on peut tirer de l’extrait sont la mise en place du récit avec l’invitation du roi du vers 1 à 15, puis l’intervention de l’ours, du singe et du renard du vers 16 à 32 et enfin la morale du vers 33 à 36.
1/ l’invitation du roi:
-fable débute par deux alexandrins, vers nobles par excellence qui annoncent la décision du roi
-la périphrase qui permet de désigner le roi « sa majesté lionne » en ouvrant la fable est élégante mais laisse immédiatement place à une critique du monarque avec la CC de temps « un jour » qui indique d’une part, le caprice du spontané du roi et d’autre part semble indiquer que le roi ne se souciait pas de ses sujets jusque’alors.
-il semble vaniteux en désirant mesurer sa puissance
-son pouvoir absolu est visible au vers 2 grâce au substantif « maitre », au vers 3 avec l’utilisation du verbe « mander » et au vers 5 avec le CC de lieu « de tous les cotés » qui sous entend que son royaume est vaste et ainsi accentue sa puissance.
-De plus, le rythme rapide qui s’installe avec le passage de l’alexandrin à l’octosyllabe met en avant ce même pouvoir « ses vassaux de toute nature (…) avec son sceau »
-le champ lexical de la richesse et de la grandeur montre le faste des rois notamment celui de Louis 14
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