Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social
Cours : Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yoann1515 • 3 Mai 2024 • Cours • 1 614 Mots (7 Pages) • 86 Vues
Yoann Gaudin
703
Devoir maison.
Philosophie:
Commentaire.
Jean-Jacques Rousseau est un philosophe du 18ème siècle pendant le siècle des lumières. Il écrit un livre qui ce nomme “du contrat social ou principes du droit politique”. Il est publié en 1762. Cet ouvrage va être un tournant décisif pour la modernité grâce à des textes de politiques ou sociaux en affirmant le principe de souveraineté du peuple. Il va appuyer son œuvre sur les notions de liberté, d’égalité et de volonté générale. Dans le livre 1 du contrat social, le chapitre 3 à pour nom “du droit du plus fort”. Il se demande sur quoi se fonde la légitimité des conventions de l’ordre civil et il se pose la question sur l’expression de droit du plus fort. Donc, on va se demander, comment l’auteur aborde-t-il la légitimité du pouvoir politique à travers la critique des formes de gouvernement basées sur la force brute? Dans un premier temps, Rousseau commence par définir l’origine du droit du plus fort. Dans un deuxième temps, Il raconte les conséquences politiques d’un tel droit sur l’obéissance ou la désobéissance du pouvoir politique. Dans un troisième temps, Rousseau rejette l'existence d’un tel droit.
Tout d’abord, l’origine du droit du plus fort. En effet, Rousseau montre comment l’idée d’un “droit” du plus fort a pu voir le jour. Il attire l’attention sur les origines de l’invention de cette expression. donc, il garde de la considérer comme une simple construction langagière. Par exemple, à la ligne 2 “de là” de l’ambition personnelle du plus fort qui verrait dans le traverstissement de la force en droit un moyen de conserver plus longtemps son pouvoir. Le droit du plus fort s’explique par la volonté individuelle, celle du maître. c’est un pouvoir absolu et permanent. Cette volonté n’est satisfaisante seulement par la domination naturelle qui demeure nécessairement instable. Le contraste entre cette volonté et la réalité naturelle est bien marqué par l’opposition des adverbes “jamais” et “toujours” ligne 1. Les humains peuvent rencontrer un jour un être plus fort qu’eux. Or pour faire cesser cette menace, il y a la domination, rendre légitime sa position de dominé en prétendant avoir un véritable droit sur le plus faible, et faire ainsi assumer au dominé un devoir envers lui. Le droit du plus fort est fondé sur la domination. Le dominant souhaite rester le même et donner au dominé le titre d’esclave. Rousseau explique qu’il y a une réalité de fait et une réalité politique. Cependant, rien ne semble venir justifier objectivement un tel agissement. La suprématie du plus fort nécessite en effet une transformation “transforme” ligne 2. Pour poursuivre, L’auteur parle de “maître”. Il fait référence à la tentative de la part de celui qui prend le pouvoir, de légitimer, en s’appuyant sur ce droit du plus fort, une relation purement à sens unique. le maître à tous les droits comparé à l’esclave. c’est pour montrer dans le texte que le droit du plus fort n’est pas un droit. Après, Rousseau va alimenter le texte vers la proclamation d’un tel droit par des question rhétorique ligne 4 à 8. et un explication de la faute logique consistant à passer de la reconnaissance d’un fait donc la domination à une reconnaissance politique. alors aucune cause physique ne saurait engendrer un effet moral car Rousseau sépare la force du droit et la nécessité de la volonté.
Après avoir traiter le sujet sur la conséquence du passage de la force au droit et de la contrainte à l’obligation, Rousseau va envisager les implications logiques d’un tel « droit » du plus fort, souhaitant désormais mettre en évidence l’importance même de cette notion.
Ensuite, la conséquence d’un tel droit. En remontant aux origines de l’idée d’un véritable “droit” du plus fort apparaît on ne peut plus douteuse. c’est à présent recourant à la définition même de ce droit du plus fort que Rousseau entend en fournir une nouvelle preuve. L'analyse est donc centrée sur la définition de la notion du droit du plus fort. et ceux qui reconnaissent ce droit. La définition du droit du plus fort s’avère qu’elle est obsolète dans la mesure où elle n’ajoute rien à celle de la domination. alors que la transformation de la force en droit est censée aider le pouvoir du plus fort. même Rousseau affirme qu’il n’en est rien. Une telle croyance repose sur une confusion “Galimatias” ligne 10. celle entre un droit reposant sur la force et un droit reposant sur un principe invariable et inaltérable. c’est un principe purement relatif puisqu’on est toujours plus ou moins fort par rapport aux autres, le superlatif “plus fort” n’étant lui-même relatif qu’aux autres que l’on considère à un moment donné. alors il permet au droit du plus fort d’agir comme cette personne. Ainsi, au lui d’encourager l'obéissance des sujets, l’institution du droit du plus fort motive bien plutôt leur désobéissance. en effet, au lieu d’interdire la désobéissance et la rébellion, un tel droit le rend légitime “sitôt qu’on peut désobéir impunément on le peut légitimement” la formulation de Rousseau permet de dire que celui qui à le plus de droit alors le plus fort ne pourrait pas être puni. En d'autre termes, le droit du plus fort ne constitue pas un réel avantage pour celui qui détient le pouvoir, dans la mesure où son droit n’est plus en vigueur si ce dernier trouve plus fort que lui ou en général si sa force, son pouvoir ne cesse pas. du coup, la valeur du droit du plus fort est également nulle “ce mot de droit n’ajoute rien à la force; il ne signifie rien du tout” le plus fort a pensé qu’il suffit d’habiller la force du nom de droit pour rendre légitime mais il n’en est rien. C’est pareil pour les régimes totalitaires. Par exemple la Russie sous Staline, il lance un programme biologique et génétique de vernalisation. c’est pour améliorer les cultures.
...