Introduction au commentaire sur la Peste de la Fontaine

Lors de l’Age d’or du classicisme au XVIIème siècle, de nombreux auteurs passent par l’argumentation indirecte et la fiction (pour éviter la censure) en critiquant certains aspects de la société et ainsi plaire en instruisant le lecteur, « placere et docere ». Jean de la Fontaine fabuliste du XVIIème siècle, met en exergue cette vocation à plaire tout en instruisant, à travers ses fables inspirées des fables antiques d’Ésope et de Phèdre. Ce genre plait car il propose un récit vivant et fictif mettant en scène des animaux à visée didactique/afin d’illustrer une morale / les vices de l’Homme . Dans « Les animaux malades de la peste » extrait du deuxième recueil des Fables du livre VII et publié en 1678, Jean de la Fontaine dénonce les injustices sociales du Grand siècle et notamment le pouvoir abusif dont le roi Louis XIV et sa cour profitent. En effet, le fabuliste s’oppose à une société de cour de plus en plus étouffante à la fin du XVIIème siècle en France. Il dénonce l’arbitraire de la justice par la parodie d’un procès entre de puissants animaux, représentant le roi et la cour, et un âne, figure du peuple, qui est condamné injustement à mort.

Par quels moyens Jean de la Fontaine dénonce-t-il l’arbitraire de la justice dans cette fable ? (En quoi La fontaine écrit une violente satire de l’usage arbitraire du pouvoir judiciaire ?)

Dans un premier temps nous montrerons que cette fable permet au fabuliste de plaire tout en instruisant le lecteur. Enfin dans un second temps, nous analyserons la portée critique de cette fable sur la société de cour, le roi et de la justice par le biais de personnages animaliers. (Allégoriques)

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