Gargantua de François Rabelais : comment Rabelais invite-t-il le lecteur à chercher plus loin que les apparences avec Socrate et les Silènes, par le biais de l’ironie ?

                        Prologue de l’auteur

                                 Gargantua de François Rabelais

Problématique : comment Rabelais invite - t - il  le lecteur à chercher plus loin que les apparences avec Socrate et les Silènes, par le biais de l’ironie.

Intro : François Rabelais est une des figures phares de l’humanisme . Dans ce courant littéraire les écrivains mettent l’être humain au centre de leurs préoccupations. Ces penseurs cherchent le bonheur de l’être humain. Pour se faire, et pour attirer son public , l’auteur raconte dans ses livres, l’histoire de géants comme dans Gargantua son 2e livre écrit en 1534 deux ans après Pantagruel. Dans e prologue de Gargantua l’auteur s’adresse de manière impertinente à ses lecteurs comparant Socrate qui est le prince des philosophes aux boites farfelues des apothicaires qui contiennent des remèdes.

Comment Rabelais invite-t- il le lecteur à chercher plus loin que les apparences avec Socrate et les Silènes, par le biais de l’ironie ?

Nous étudierons cela avec le philosophe Socrate comparé aux Silènes puis avec la présentation oxymorée de l’œuvre par son auteur

1) Le philosophe Socrate comparé aux Silènes :

• Rabelais écrit en français, langue accessible a tous, il s’adresse à un public simple → « buveurs très illustres » ( alcooliques ), « vérolés très précieux » ( malade de la syphilis )

• Oxymore : « buveurs très illustres » → alcoolique célèbres

                  « vérolés très précieux » → malade précieux

• Un dialogue : 1ère pers du sing « je » et 2e pers du pluriel « vous »

→ il s’adresse au public

• Silènes = des petites boîtes présentes dans les pharmacie ou étaient peintes des figures drôles

ENUMERATION : ou se trouvait à l’intérieur des drogues fines

         ENUMERATION :

- « harpies, satyres ; oisons bridés, lièvres cornus,canes bâtées,boucs volants, cerf attelés »

          - « le baume, l’ambre gris,l’amone, la civette, les pierreries »

          - « laid de corps et d’un maintien ridicule, le nez pointu, le regard d’un                      taureau, le visage d’un fou, le comportement simple, les vêtements            d’un paysan, de condition modeste, malheureux avec les femmes,                       inapte à toutes fonctions dans l’État »

        - « une intelligence plus qu’humaines, une force d’âme merveilleuse, un         courage invincible, une sobriété sans égale, une égalité sans faille, une         assurance parfaite, un détachement incroyable à l’égard de tout ceux         pour quoi les humains veillent, courent, travaillent, naviguent et         bataillent »

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