Comment Racine nous invite-t-il à réfléchir sur les inégalités entre homme et femme et donc sur la condition féminine au travers de cette scène 5 de l’acte 2 ?

Comment Racine nous invite t’il à réfléchir sur les inégalités entre homme et femme et donc sur la condition féminine au travers de cette scène 5 de l’acte 2.

Dans cette scène 5 de l’acte 2 Racine privilégie un échange entre Racine et Hippolyte, fils de Thésée et l’épouse de ce dernier, Phèdre. Ainsi nous constatons un contraste entre les propos et les actions de ces deux personnages. L’on pourrait croire comme il nous ai souvent vu cas de le faire que l’héroïne éponyme assoit sa soumission à l’égard des hommes que sont Hippolyte ou bien même son époux Thésée d’ailleurs les deux questions rhétoriques pourraient témoigner de cela. Et sur quoi jugez vous que j’en perd la mémoire, Prince ? Aurais-je perdu tout le soins de ma gloire ?

Aussi, le propos équivoque d’Hippolyte orchestrant une personnification, « ma honte ne peut plus soutenir votre vue » appuie ce propos. Néanmoins l’histoire de la tragédie, nous permet d’évacuer cette première approche du passage. En effet, Phèdre interrompt avec un appoint déconcertant son interlocuteur « Et je vais... » Les points de suspension et l’usage de l’onomatopée « Ha ! » à laquelle s’assimile des phrases courtes donc brèves mettent en lumière cette prise de parole de la protagoniste. Ici l’auteur met en avant pour la première fois, l’amour coupable d’une femme pour son beau-fils, femme dont le propos prendra au fur et à mesure une portée tragique. En cela, la catharcice tient tous son sens ici également. Phèdre se consume et se meurt, elle aime Hippolyte, elle l’aime plus que de raison « ni que du fol amour qui trouble ma raison, ma lâche complaisance et nourrie le poison » De fait, l’auteur par ses moyens suscite la pitié, et la compassion du lecteur/spectateur et le pousse dans ses plus profond retranchement dans ses plus profondes affliction. Par ailleurs, l’époque ne se prête pas vraiment à l’émancipation et à une prise de parole aussi libre et assumée de la gente féminine. Egalement cette femme défit non seulement la société mais en allant plus loin les dieux ces dieux qui se sont fiat une gloire cruelle de séduire le couer d’une simple mortelle. En bref, cette théatralisation des entiments et cette mise en exergue d’une perso fémi crée comme un postulat fémini de la part de Jean Racine

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