Fiche différents mouvements littéraires

Mouvements

début

milieu

fin

Caractéristiques

Thèmes principaux

Œuvres principales

Classicisme 1660-1690

Lumières 1690-1789

Romantisme (1789)1830-1860 : Rejet du classicisme.

En France goût pour littérature allemande et anglaise. Place importante de la nature, des sentiments, une aventure.

Une forme de liberté dans la littérature (liberté sur sujets choisis)

Goût de la polémique et de la provocation (manifestes et préfaces)

Chateaubriand (les mémoires d’outre tombe), Victor Hugo (préface de Cromwell), Stendhal (le rouge et le noir)…

;18e : de l’anglais « romantic » : paysage pittoresque digne d’un peintre/jardinier.

Révolution amène une volonté de liberté des romantiques.

Les 30 glorieuses (27-28-29 juillet 1830) : journées révolutionnaires, Louis Philippe devient roi DES FRANÇAIS (et non de France). Fin de la restauration, de la monarchie absolue. Instauration monarchie constitutionnelle.

1830 : Bataille d’Hernani (pièce d’Hugo)

 lors de la première présentation 2 clans s’opposent : les académiciens/[pic 1]

classiques qui veulent supprimer la pièce (pas respect 3 unités, pbme sujet traité, tournure des vers) et les romantiques.

1848 : 24-25 juin Bonaparte élu président de la (seconde) république (1848-1851)

1851 : Bonaparte coup d’état (dissout l’Assemblé et va à l’encontre de la Constitution qui ne lui permet pas de se représenter)

Victor Hugo écrit Les Burgraves et arrête l’écriture (pendant 3 ans) suite à la mort de sa fille Léopoldine, suite à ça le romantisme s’éteint peu à peu.

- importance de la sensibilité - aspiration vers l’infini, le sentiment religieux

- désir d’évasion (goût du passé, de l’exotisme)

- mélancolie, mal de vivre, passions...

- Le Moi (souffrant)

- valorisation de l’individu.

-le sentiment amoureux

-la nature

-le mal de vivre

-tonalités lyrique, pathétique -première personne.

-expression des sentiments

-le rêve, le mystère, la folie

-intérêt pour le passé

-ballades, odes (poésie)

-poésie : trimètre romantique (4/4/4)

-dans théâtre mélange tragique/comique = drame romantique (inspiration Shakespeare, cf Henri III et sa cour)

-solitude, mélancolie, mal du siècle (spleen baudelairien)

-l’amour (Lucile de Chateaubriand)

-la mort (hernani et ruy blas de V.Hugo)

-la révolte (Musset)

-la nature (Le lac Lamartine)

-le rêve

-passion

-douleur, angoisse

Drames romantiques : Henri III et sa cour de Dumas      renouveler le drame bourgeois (Diderot, Beaumarchais) : vers retrouvé, discours sur l’Histoire, la politique…Règles des 3 unités (lieu, temps, action) oubliée.[pic 2]

Méditations poétiques de Lamartine : naissance lyrisme romantique en France. Expression des sentiments, mal du siècle, états d’âme du poète.

Les châtiments de Hugo : poésie révolutionnaire engagée : contre bonapart et son coup d’état

Le radeau de la méduse de Géricault (1819)

La liberté guidant le peuple de Delacroix (1831) : révolution de juillet les 30 glorieuses.

Berlioz, Chopin, Beethoven…

Réalisme 1850-1880 :

Représenter le monde de façon réalisme sans idéalisation ni romantisme (pas description de la vérité).

Auteurs décrivent la réalité de leur temps marqué par la révolution industrielle et bouleversements politiques.

Décrire la société avec les différents milieux sociaux.

Révolution 1848  Lamartine devient le chef du gouvernement provisoire avec des idées prometteuses (abolition peine de mort et esclavage, suffrage universel, école gratuite, liberté presse…) Mais Bonapart devient président et met fin aux idées romantiques.

Manifestations ouvrières donc abandon idéaux romantiques

Avec le 2nd empire et napoléon, le gouvernement devient autoritaire (peu liberté)

bourgeoisie et argent triomphent.

Avec photographies, éloignement de tout ce qui est élogieux (religion) pour se centrer sur le concret

1860-1880 : nouveau réalisme   2nd empire + révolution industrielle + naissance patriarcat

Révolution industrielle progrès techniques = développement industriel (chemins de fer, machine à vapeur..)

Inégalités sociales accentuées

1857 : procès Mme bovary et fleurs du mal pour outrage à la morale publique et aux mœurs

École d’écriture, mimesis (reproduction réalité)

-souvent point de vue interne « je »

-beaucoup de description

- reproduction, la plus fidèle possible de la réalité

- le romancier, comparable au savant, applique les méthodes des sciences de l’observation et de la philosophie positiviste.

- mœurs d’une époque, d’un milieu, liens avec le contexte historique, politique, soc;l’influence du milieu sur l’individu

-la puissance de l’argent : l’argent détruit toutes les valeurs morales (cf Peau de chagrin de Balzac)

-l’ascension sociale et la chute : les personnages cherchent leur place dans le société, luttent pour réussir mais obstacles (usuriers, banquier, ministres...)

-l’amour et le désenchantement : personnages à la recherche de l’amour romantique qui n’a plus sa place dans cette société égoïste (cf Mme bovary de Flaubert)

-la misère du peuple : la pauvreté des paysans (cf Les misérables d’Hugo)

La comédie humaine de Balzac avec Le père Goriot (1842)

Mme Bovary et L’éducation sentimentale de Flaubert (1857)

Le rouge et le noir de Stendhal (1830)

Les Rougon-Macquart de Zola (1870-93)

Parnasse (anti romantique) 1866-1876 :

Têtes du mouvement : Baudelaire, Gautier, Lisle

« l’art pour l’art » de Théophile Gautier/

« la poésie n’a d’autre but qu’elle même » de Baudelaire

« Tout ce qui est utile est laid » (Gautier) parnassiens mettent en avant la forme avant le fond[pic 3]

culte de la forme

Réaction face au romantisme/lyrisme, à l’instabilité politique, désintérêt des parnassiens = refuge dans art.

But de l’art pas de porter un message mais être beau.

Dès les années 50 : Le conte de Lisle, Théophile Gautier, Théodore de Banville, Baudelaire (Les fleurs du mal,1857)

Se considèrent comme des artisans (cf poème L’art de Gautier)

Haine envers valeurs bourgeoisie.

Poésie impersonnelle et déscriptive.

Revue hebdomadaire « L’art » reprend concepts de Lisle = première génération de parnassiens avec Baudelaire, Verlaine, Mallarmé, Le conte de Lisle…

3 parnasses contemporains :

1866 avec Banville (les exilés), Prudhomme, Mendès

1871 avec Banville (Les princesses et Petit traité de poésie français), Mendès (Soirs moroses)

1876 avec Lisle (poèmes tragiques et Derniers poèmes), Mendès (La légende du Parnasse contemporain)

Contesté et abandonné par certains comme Verlaine ou Mallarmé le mouvement s’éteint peu à peu

-Usage des savoirs dans la littérature (histoire, sciences)

-Symbolisme, rareté, énergie, liberté et fantaisie contre l’esprit bourgeois

-Impersonnalité, absence du « je »

-Préciosité,langage soutenu, mots savants

-Intérêt pour l’histoire, l’antiquité, l’Orient…(cf Delfica de Nerval)

Midi du conte de Lisle (1857)    poème sur l’été

L’art de T.Gautier

Symbolisme 1870-1890

Précurseur Baudelaire avec Les Fleurs du mal

« peindre non la chose mais l’effet qu’elle produit » (Mallarmé)

Mot symboliste pour la première fois par Jean Moréas dans le Manifeste littéraire (manifeste du symbolisme publié dans la revue du figaro) en 1886

Croissance industrielle avec bourgeoisie d’argent enrichie par les moteurs électriques.

Triomphe rationalité (la raison) et sciences (croyances et religion) = positivisme de Auguste Comte, certains sont contre ce positivisme et bourgeoisie matérialiste donc symbolisme apparaît suite à déception du fin de siècle.

Monde sensible = ce qu’on perçoit grâce au sens

Ce monde n’est qu’une apparence selon les symbolistes, ils vont aller au-delà se cette apparence grâce aux symboles.

Symboles obscurs, préciosité du texte (utilisation de mots très peu utilisés, mythes et légendes)

Ne pas donner mais amener le lecteur/spectateur a chercher le sens = suggérer

Verlaine meurt en 1896 puis Mallarmé en 1898 donc le mouvement s’éteint peu à peu et les nouveaux poètes rejettent le symbolisme.

-recours à des mythes et légendes

-allégories

-appel aux sens

-refus des conventions bourgeoises

-amener le lecteur à chercher le sens du texte

-recherche de musicalité dans les vers et formes nouvelles comme le poème en prose

-lien entre concret et abstrait, spiritualité, métaphysique

-le rêve, l’inconscient

-la mythologie

Poésies de Mallarmé (1899)

Les Fleurs du mal de Baudelaire (1857)

Manifeste symboliste de Jean Moréas (1886)

Poèmes saturniens de Verlaine (1866)

Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui de Mallarmé (1887)

L’après-midi d’un faune (pièce de théâtre, 1892-1894) de Claude Debussy

Naturalisme 1870-1890

Zola père du mouvement

Positivisme de Comte est un succès = propose d’étudier la société et l’humain dans plusieurs domaines (biologie, médecine,politique…)

Positivisme amène engouement pour la science = Darwin (variations génétiques selon les espèces)

Naissance sociologie = étude de la société, la comprendre et l’analyser.

Médecine expérimentale

Grand développement économique = apparition grandes fortunes et entreprises commerciales comme dans  Au bonheur des dames de Zola (grand magasins, chemins de fer...)

Prolongement du réalisme, peindre la vérité telle qu’elle est ou qu’elle devrait être

Créations de romans plus poussés que le réalisme avec des méthodes scientifiques comme la physiognomonie

S’intéresser aux classes et notamment aux plus basses (paysans, artisans…)

Peinture impressionniste reprend certains principe du mouvement comme la représentation des paysages

Zola admire son ami Manet

Zola finit la publication de son œuvre principale Les Rougon-Macquart (1893) et se tourne vers le journalisme.

La même année Maupassant décède.

Le mouvement va s’exporter à l’étranger : Italie, Espagne, Québec...

-beaucoup de recherches et de documentation

-descriptions détaillées

-différents points de vue (souvent interne ou omniscient)

-conditions de vie des basses classes sociales (paysans, artisans…)

-addiction

-meurtre (Thérèse Raquin de Zola)

-prostitution (nana de Zola)

Les Rougon-Macquart de Zola (ensemble de romans entre 1873-1890)

Germinie Lacerteux des frères Goncourt (1865 dénonce condition de travail de la domestique)

Germinal de Zola (1885 mise en avant des conditions de travail des miniers)

Peintures :

Impression, soleil levant de Monet (barque sur eau)

Un bar aux folies Bergères de Manet (femme derrière un bar)

Surréalisme 1917-1969

manifeste du surréalisme par A.Breton en 1924

Première expérience écriture auto = Les champs magnétiques de Soupault et Breton 1919

Première guerre mondiale = horreur, absurdité, vœux de révolte

Face à ça = mouvement pacifiste dont surréalistes font partis (culte de paix et esthétique de l’amour)

Dadaïsme (1916-1926) = désir liberté, provocation.

Découverte psychanalytique = théorie de l’inconscient de Freud.

Explorer l’inconscient avec l’écriture automatique

Libérer l’imagination = cadavre exquis, faire des rapprochements étranges « la Terre est bleue comme une orange » (Eluard)

Importance du hasard dans leur art

Présence de l’amour

1966 = mort de Breton et du mouvement. En 1969 Jean Schuster (écrivain) signera la fin du mouvement.

-cadavre exquis

-écriture automatique

-amour très présent

-inconscient, imaginaire

-vers libres

-le rêve

-l’amour

-le désir

-la révolte

-le bizarre et l’étrange

Nadja de Breton (rencontre avec une femme imprévisible et mystérieuse qui va fini en hôpital psy)

Rimbaud

Mallarmé

Peinture :

Dalì = la persistance de la mémoire (montres molles)

Magritte = la trahison des images (ceci n’est pas une pipe)

Joan Mirò = Le violon d’Ingres (photo dos femme violon)

Lautréamont = la rencontre d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection