Emile Zola, Nana : Comment la description de la condition de vie d’une prostituée permet-elle de révéler la condition misérable des femmes ?
Commentaire de texte : Emile Zola, Nana : Comment la description de la condition de vie d’une prostituée permet-elle de révéler la condition misérable des femmes ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Justine3379 • 14 Avril 2024 • Commentaire de texte • 992 Mots (4 Pages) • 184 Vues
Commentaire Nana :
PB : Comment la description de la condition de vie d’une prostituée permet-elle de révéler la condition misérable des femmes ?
Plan :
I/ Description d’une femme opprimée
- Une description extrêmement précise de son état corporel et psychique
- Un sentiment d’emprisonnement-isolement
- Un sentiment d’humiliation
II/ Une situation d’impasse
- Une violence physique acharnée
- Femme enfermée dans sa condition d’objet sexuel
- Une lutte en vain
Citation | Procédé | Interprétation |
Toujours l.1 | Adverbe temporel | Vie constante dans la peur |
Supprimer l.2 | Euphémisme à mort | Sent que la mort lui pèse dessus |
Sans que personne au monde la défendit | hyperbole | Montre comme elle se sent, seule, elle est isolé et donc marginale |
Puissance inconnue, vengeance des hommes | Périphrase à loi | Poids sur ces épaules, soumission et sa faible considération en tant que prostitué aux yeux des hommes |
Bousculé, trainée, jetée l.9-10 | Enumération gradation, assonance en é | Montre une violence envers elle, et sa peur d’être arrêté pour ne pas être brutalisé. Il cherche à nous susciter de la compassion |
Galoper l.13 | Métaphore à un animal qui cours | Ici, Zola nous montre la considération des hommes envers les femmes, un animal, une bête + renforce le changement de rythme |
Hue donc ! hue donc ! | Métaphore du verbe huer, qui fait référence ici à un animal,-> voc. Familier de Satin+ phrase exclamative et répétition | Ici, cette métaphore nous témoigne encore de la considération des femmes comme des animaux, qui devienne même elle à se considéré comme tel, + cette répétition et cette phrase exclamative renforce la tension dramatique et la peur de se faire arrêter., le voc familier nous montre la classe social typique de Satin, ce qui nous donne un effet de réalisme à la scène |
Jupe l.16 | Personnification à femme | Ce terme nous montre la déshumanisation des femmes, on ne voit que par leur beauté |
Jambes mortes l.19 | Métaphore à son état | Elle est épuisée, à bout de force, accentue la pitié pour les lecteurs |
Monte l.24 | Impératif, injonction | Il est exigeant avec elle, parce qu’il se croit plus fort et plus puissant, laisse entrevoir la nature dominante de Prullière, non pas sauveur mais pervers. |
Puisque tout le monde y passe l.28 | Périphrase, langage vulgaire envers elle | Désigne chaque homme avec qui elle a couché -> dénigre |
Montmartre, St Lazare | Lieux qui montre le réalisme
| |
Fosse, trou noir l.4 | Comparaison à la prison | Vision horrifique de nana, cette prison est perçue comme un lieu de torture et d’humiliation. Zola décris la dureté de vie des prostitués , il le fait de façon réaliste |
Enterrait les femmes vivantes , après lui avoir coupé les cheveux l.4-5 | Propositions, dont une est antithèse
| -> |
Elle se disait bien, Aurait suffi l.5-6 | Conditionnel de passé | Exprime son regret, elle aurait dû se détacher de Fontan |
Pour trouver des protections l.6 | Complément circonstancielle de but | Nous montre qu’elle est dans une situation dangereuse avec Fontan -> il l’a maltraite |
Certaines listes de femmes, accompagnées de photographies, que les agents devaient consulter, avec défense de jamais toucher à celle-là l.5-6 | Enumération de fait réel | Nous montre une société dans laquelle il y a une différence de traitement même au sein des plus démunie, les prostitués privilégiées -> objet sexuel |
Le lendemain à la visite, et ce fauteuil de visite l.10 | parallélisme | Fait réel, -> humiliation pour le femme |
L’emplissait d’angoisse et de honte l.10-11 | Terme de la peur et de l’humiliation | Focalisation interne des sentiments de Nana dont l’intensité contraste avec l’absence de pudeur habituel lié à son métier |
Elle qui avait lancé vingt fois sa chemise par-dessus les moulins l.11 | Périphrase à son métier | Montre ses actions libres sans se soucier de l’opinion |
Justement l.12, vers la fin de septembre , un soir | Changement brutal de rythme, cadre-spatiaux temporel réaliste avec l’adverbe et avec cette précision -> accumulation | On comprend ici, que la suite de ce récit va concrétiser les angoisses de Nana |
Sur le Boulevard Poissonnière | Et de lieu | -> |
Tout à coup l.13 Se mit | Locution adverbale + passage au passé simple | Rupture de rythme, il accélère |
Les agents l.15 | Phrase non-verbale | Tension dramatique, qui concrétise les angoisses de Nana |
Cohue, course folle, jupes fuyaient, se déchiraient l.16 | Voc du désordre + synecdoque | Nous montre l’agitation de la scène |
Une femme tomba l.17 | Phrase brève (simple) | Cette enchainement de phrase rapide renforce l’impression d’une scène chaotique , la neutralité de cette phrase renforce le réalisme de la description de la rafle |
Coups, cris l. 17 brutale agression l ;18 | Voc de violence + allitération en r | Appui sur la violence de cette scène, il l’a décrit tellement que l’on ressent cette peur |
La foule regardait avec des rires l. | Antithèse avec tout avant | Contraste entre l’amusement de la foule « » et « la brutale agression des agents » c’est une critique de la société |
Elle put souffler , si défaillante l.22-23 | Le verbe souffler et l’adverbe d’intensité | Insiste sur la conséquence de la rafle traumatisante pour Nana |
Elle ne le remerciait seulement pas l.23 | Phrase simple | Elle nous fait ressentir de la pitié envers Nana, elle est tellement faible qu’elle ne peut le remercier |
Voyons, il faut te remettre l. 24 | Verbe d’obligation | Minimise l’état de Nana |
Non, je ne veux pas l.25 | Phrase courte avec double négation | Refus catégorique de Nana, qui laisse paraitre un soupçon de courage en elle |
Hein ? Pourquoi pas moi ? l.28 | Double interrogation | Marque son insistance |
Grossier l.27 | Adjectif qui qualifie prullière | Il a un langage vulgaire avec elle, montre son petit égo d’homme pas content |
Parce que l.29 | Phrase nominale, avec la préposition | Est ferme, marque sa détermination à refuser ( courage). Conserve sa loyauté et fidélité amoureuse envers Fontan |
Stupide l.32, | Adjectif prullière | Marque son agacement |
Une lâcheté de joli homme vexé dans son amour-propre | Phrase ironique, avec l’adjectif joli | Zola ridiculise le personnage de Prullière en dénonçant son comportement de façon ironique. Cela témoigne le comportement des hommes à cette époque |
Eh bien ! à ton aise | interjection | Montre que Prullière accepte le refus de Nana, mais la seconde partie de sa réponse |
Seulement, je ne vais pas de ton côté, ma chère… Tire-toi d’affaire toute seule. | Expression sarcastique, injonction | Il va l’abandonner tout ça parce qu’il n’a pas eu ce qu’il voulait, montre le comportement pathétique de cet homme, qui concerne les hommes en général |
Et il l’abandonna | Phrase coute | Marque un retour à la solitude de Nana. |
Détour énorme | hyperbole | Souligne l’angoisse de Nana |
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