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Comparaisons Corpus: Emile Zola « Thérèse Raquin », André Malraux « La Condition Humaine », Et Albert Camus « L'Etranger »

Commentaires Composés : Comparaisons Corpus: Emile Zola « Thérèse Raquin », André Malraux « La Condition Humaine », Et Albert Camus « L'Etranger ». Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2012  •  351 Mots (2 Pages)  •  5 129 Vues

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Comparaisons corpus Emile Zola, « Thérèse Raquin », André Malraux, « La Condition humaine », et Albert Camus, « L’Etranger ».

1 - Laurent et Thérèse, devenus amants, mettent à exécution le projet de tuer Camille. Ce crime est totalement prémédité, tous les éléments sont réunis pour, et Thérèse « attend ». Elle qui vit dans l’ennui souhaite vivre pleinement son amour avec Laurent, ce qui est impossible à cause de son mari Camille. Zola peint un tableau réaliste et funeste, il annonce ainsi le drame qui va suivre : « douloureusement calme » « des souffles plaintifs de désespérance », le paysage « sent la mort » arriver. C’est donc cette atmosphère silencieuse et menaçante, qui les poussera en partie à agir.

2 - Dans La Condition Humaine de André Malraux, Tchen est contraint de tuer un homme pour des raisons politiques. On retrouve ici encore cette ambiance sinistre, accompagnée d’un climat d’angoisse causée par les doutes du personnage : est-il « découvert » ? L’extérieur est désigné comme un monde différent, « le monde des hommes », ainsi qu’une menace pour Tchen. Dès le début, la violence règne et prédit ce qui va se passer : « tordre », « combattre », frapper » et « tuer. Cette ambiance oppressante le conduira lui aussi à tuer cet homme.

3 - Quant à Meursault, héros de l’Etranger de Camus, il tirera sur l’Arabe de façon « absurde », ce sont des circonstances indépendantes de ses volontés qui l’y amènent. C’est un climat apocalyptique que peint Camus : la chaleur, qui est personnifiée par « son grand souffle chaud » a comme un effet néfaste sur Meursault, « l’air est enflammé » montre à quel point le soleil brûle. Ces éléments naturels l’écrasent, il en perd presque le sens de la vue, puisqu’il « devine » plus qu’il ne voit et a donc une mauvaise interprétation de l’Arabe et croit que celui-ci le provoque « il avait l’air de rire », du coup il se sent obligé d’avancer et pour lui l’Arabe semble vouloir l’agresser. L’expression « brûlure que je ne pouvais

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