LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire littéraire, « Les Fourberies de Scapins »

Compte rendu : Commentaire littéraire, « Les Fourberies de Scapins ». Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2023  •  Compte rendu  •  513 Mots (3 Pages)  •  220 Vues

Page 1 sur 3

Commentaire littéraire, « Les Fourberies de Scapins »

        Au XVIIème siècle, le genre théâtral est à son apogée. Jean-Baptiste POQUELIN, dit Molière, comédien et dramaturge célèbre à cette époque, excelle dans l’art de la tragédie classique. Ainsi, il écrit Les Fourberies de Scapins en 1671, en reprenant et s’inspirant de comédie italienne. Scapin, un valet doué dans la malfaisance poursuivit pour être assassiner, parvient à extorquer de l’argent aux deux vieillards. Il souhaite tout de même se venger de Géronde. Le passage que nous allons étudier se situe à l’acte III, scène 2. Il s’agit du moment ou Scapin suggère à Géronde d’échapper à la fureur des assassins en se cachant dans un sac. Le valet met divers coups à son maître, mais celui-ci découvre la traîtrise et s’enfuit. En quoi cette scène comique est-elle aussi satirique ? Dans un premier temps, nous expliquerons en quoi cette pièce est comique et dans un second temps, nous expliquerons pourquoi la pièce fait elle réfléchir.

        Dans cette première partie, nous allons parler de la satire dans le texte mais tout d’abord nous expliquerons en quoi la pièce est comique et enfin pourquoi la pièce fait elle réfléchir. Dans les vers 21 et 22, Scapin dit « Allons, tâchons à trouver ce Géronte, cherchons partout. N'épargnons point nos pas. Courons toute la ville. N'oublions aucun lieu. Visitons tout. Furetons de tous les côtés ». On peut donc comprendre que Scapin se moque royalement de Géronde. Il fait différentes voix pour que l’on croit qu’ils sont plusieurs. Il parle seul en faisant croire que des personnes malveillantes le poursuivent pour essayer de le tuer. On aperçoit donc deux figures de styles dans ce passage qui est l’ironie et qui procure un effet comique ainsi que de l’antiphrase. Ensuite dans le vers 33, Géronde dit « Seul Ah ! infâme ! ah ! traître ! ah ! scélérat ! C'est ainsi que tu m’assassines ? ». Il utilise un vocabulaire spécifique qui montre la colère qu’il a envers Scapin. Cela nous fait comprendre qu’il ne faut jamais être gentil avec tout le monde car on peut avoir confiance en personne. Géronde a donné sa confiance à Scapin et ce traître lui a mis à l’envers. Ce passage nous fait donc beaucoup réfléchir au fait qu’il faut toujours se méfier de tout le monde. On aperçoit à nouveau des figures de styles qui sont la gradation avec les mots « infâme, traître, scélétrat » mais aussi une hyperbole avec l’exagération des mots contre Scapin.

        Dans l’acte III scène 2, on peut comprendre que Scapin suggère à Géronde d’échapper à la fureur des assassins en se cachant dans un sac. Il va le prendre pour un idiot et se faire passer pour plusieurs personnes. Mais Géronde avec de la réflexion, va se rendre compte du mensonge de son valet. Malgré que Scapin soit très futé, il va finir par se faire attraper par Géronde et s’enfuira …

...

Télécharger au format  txt (2.9 Kb)   pdf (34.5 Kb)   docx (187 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com