Les Fourberies De Scapin
Dissertation : Les Fourberies De Scapin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar violita • 1 Avril 2013 • 1 466 Mots (6 Pages) • 2 865 Vues
Les Fourberies de Scapin
Les Fourberies de Scapin
Frontispice de la première édition de 1671.
Auteur Molière
Genre Comédie
Nb. d'actes Trois actes en prose
Lieu de parution Paris
Date de la 1re représentation en français 24 mai 1671
Lieu de la 1re représentation en français Paris
Compagnie théâtrale Théâtre du Palais Royal
Metteur en scène Molière
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Les Fourberies de Scapin est une comédie de Molière en trois actes (comportant respectivement cinq, huit, et treize scènes) et en prose, créée au Théâtre du Palais-Royal le 24 mai 1671.
Cette comédie de Molière est fortement empreinte de comédie italienne. À sa création, le spectacle n'obtient alors pas un grand succès public. Nicolas Boileau lui reproche son côté populaire et Fénelon l'exagération des caractères. Son intrigue est en partie inspirée du Phormion de Térence1.
Sommaire [masquer]
1 Genèse
2 Création
3 Personnages
4 Argument
4.1 Acte I
4.2 Acte II
4.3 Acte III
5 Postérité
6 Adaptations à l'écran
7 Mises en scène notables
8 Notes et références
9 Lien externe
Genèse[modifier]
Au moment de la création de la pièce, le théâtre du Palais-Royal était en pleine rénovation. Afin de poursuivre l'activité théâtrale dans cet espace aux dimensions vraisemblablement réduites, Molière écrivit, rapidement semble-t-il, une pièce qui pouvait être montée facilement et qui ne nécessitait qu'un décor sommaire2.
Bien que reprenant son intrigue du Phormion de Térence, Les Fourberies de Scapin est plus proche de l'esprit de la commedia dell'arte que de la « grande comédie » dont l'auteur latin passait pour le modèle, ce que Boileau devait reprocher à la pièce dans son Art poétique en 16743.
Création[modifier]
Les Fourberies de Scapin fut représenté pour la première fois le 24 mai 1671 au théâtre du Palais-Royal, où la pièce n'obtint qu'un succès limité (la recette de la soirée s'éleva à 545 livres, ce qui était une somme assez maigre pour une première.) Les représentations s'espacèrent rapidement et Molière n'interpréta, jusqu'à sa mort en février 1673, que dix-huit fois le rôle de Scapin4.
Reprise par ses anciens compagnons de scène après la mort du dramaturge, la pièce obtint en revanche un immense succès, et fut représentée cent quatre-vingt-dix-sept fois entre 1677 et la mort de Louis XIV en 1715. Elle est par la suite devenue l'une des pièces les plus jouées du répertoire théâtral français5.
Personnages[modifier]
Personnages des Fourberies de Scapin
Personnage Lien avec les autres personnages
Scapin (personnage venant de la commedia dell'arte, dont le nom italien est Scappino) Valet de Léandre, fourbe
Sylvestre Valet d'Octave
Octave Fils d'Argante et amant de Hyacinte.
Léandre (personnage utilisé dans de nombreuses pièces de Molière notamment le Médecin malgré lui) Fils de Géronte et amant de Zerbinette
Hyacinte Fille de Géronte et amante d'Octave
Zerbinette Une Égyptienne, reconnue fille d'Argante et amante de Léandre
Argante Père d'Octave et de Zerbinette
Géronte Père de Léandre et de Hyacinte
Nérine Nourrice de Hyacinte
Carle Fourbe
Deux Porteurs
Argument[modifier]
En l’absence de leurs pères partis en voyage, Octave, fils d’Argante ainsi que Léandre, fils de Géronte, se sont épris l’un de Hyacinte, jeune fille pauvre et de naissance inconnue qu’il vient d’épouser, le second de la « jeune Égyptienne » Zerbinette.
Au retour d’Argante, Octave, très inquiet de la réaction paternelle à l’annonce de son union et, de plus, fort à court d’argent, implore l'aide de Scapin, valet de Léandre. Mais cet « habile ouvrier de ressorts et d’intrigues » ne parvient pourtant pas à faire fléchir le vieillard.
Argante répète à Géronte la nouvelle qu’il tient d’une indiscrétion de Scapin : Léandre a commis une grave erreur. Aussi le jeune homme, fort mal accueilli par son père, corrige vertement le valet pour sa trahison. Mais il quitte bientôt son ressentiment pour le supplier de lui venir en aide : il lui faut payer une rançon pour Zerbinette s’il ne veut pas la voir enlevée par les Égyptiens.
Par de hardis stratagèmes, l’inventif Scapin ne tarde pas à extorquer la somme aux deux vieillards. Mais Scapin entend encore se venger de Géronte qui l’a desservi auprès de Léandre. Aussi lui fait-il croire qu’un prétendu frère de Hyacinte est à sa poursuite, résolu à lui ôter la vie pour le punir de vouloir faire rompre le mariage. Afin de le soustraire à ce danger, Scapin cache sa victime
...