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Commentaire Les Fourberies de Scapin

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Par   •  9 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  635 Mots (3 Pages)  •  1 886 Vues

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Molière est un écrivain du 17ème siècle, il est l’auteur et metteur en scène de nombreuses oeuvres théâtrales dont « Les Fourberies de Scapin » dont nous allons analyser le contenu.

Cette comédie virale écrite en prose paru en Mai 1671 as été fortement empruntée par la Italienne d’où les nombreux ressorts comiques qui représente personnalités de haute société avares et crédules se retrouvant dans des situations de quiproquos ainsi que utilisant les codes du comique de gestes dont s’inspire Molière de la Commedia Dell’Arte.

Nous allons essayer de comprendre comment la stratégie du valet permet elle de rendre la société comique. Dans un premier temps nous verrons les divers façon dont Scapin amène le comique,

Pour commencer, Scapin valet de son maître Géronte, commence un long monologue (L19). Il commence en disant « cachez-vous », il dit aussi plus loins « Ne branlez pas », « ne vous montrez pas », il utilise l'impératif pour distribuer des ordres à son maître, ses courtes répliques qu’il enchaine montre ici l’importance, l’urgence. Pour installer le comique Scapin essaye de faire peur à Géronte en disant « Voici un spadassin qui vous cherche », c'est-à-dire un tueur, le maître entre dans la supercherie du valet. On a avec la didascalie « En contrefaisant sa voix » on voix que Scapin joue un autre rôle, ainsi on a une mise en abîme, ainsi on a avec les deux rôles de Scapin une double énonciation. Avec l’imitation joué par Scapin d’un faux spadassin, on a une continuité dans l’inversion des rôles, le valet fait peur au maître. Scapin va accentuer la peur de Géronte en utilisant l’hyperbole « Sé cachât-il au centre de la Terre » en faisant la description du spadassin, il fait croire à son maître, que le spadassin a une grande haine envers lui, ce qui permet à Scapin de mieux le dominer.

Continuons avec le faux dialogue du spadassin, qui commence avec l’interjection « Oh ». Le faux dialogue entre Scapin et le spadassin crée un effet de comique, un effet grâce a un comique de répétition d’insulte envers Géronte, on y voit une certaine gradation, on constate que chaque mot comporte une syllabe de plus que le précédent, on y voit la gradation. Ici on a en plus du comique de répétition, un comique de mot, en effet ici Scapin enfreint les codes. Scapin prend la défense de son maître, ce qui a pour effet de renforcer son image de bon valet auprès de Géronte. Ensuite nous avons un comique de gestes par Scapin, en effet les didascalies « il donne plusieurs coups de bâton sur le sac » ainsi le comique de gestes est fort, surtout que le spadassin n’est pas censé savoir que Géronte est dans le sac. La répétition des interjections "Ah" combinée à la double énonciation renforcent l'aspect comique.

Terminons avec le dialogue entre Géronte et Scapin, avec les didascalies "En se plaignant et remuant le dos, comme s'il avait reçu les coups de bâton » nous montre que Scapin a bel et bien frappé son maître, l’effet de comique perdure, Géronte peut maintenant voir, il n’est plus dans le sac, ainsi la fourberie continue. Lors du retour à la normal Scapin s’oppose à son maître « non, vous dis-je ». On a la construction d’un chiasme basé sur la douleur de Géronte « J'ai bien senti les coups, et les sens bien

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