Carnet de lecture : Victor Hugo, « Les contemplations »
Étude de cas : Carnet de lecture : Victor Hugo, « Les contemplations ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chaden.matili • 29 Avril 2023 • Étude de cas • 3 285 Mots (14 Pages) • 265 Vues
Carnet de lecture : Victor Hugo « Les contemplations »
Idylles roses de là jeunesses :
Une idylle est un petit poème de genre bucolique ou pastoral, de l'églogue, qui a pour sujet les amours des bergers.
- Le poème "XV La coccinelle" de Victor Hugo dans le livre "Les Contemplations" décrit l'image de l'amour sous la forme d'une métaphore, représentée par une coccinelle. Cette petite créature rouge symbolise l'amour qui est capable de survoler tous les obstacles et qui ne saurait être étouffé ou effrayé par les éléments extérieurs.
À travers la coccinelle, Victor Hugo évoque également l'idée que l'Amour est un être vivant à part entière, qui peut ressentir des émotions et agir avec intelligence. En effet, la coccinelle du poème est présentée comme un être doté de volonté et de liberté, qui prend l'initiative d'explorer le monde sans se laisser perturber par les difficultés qu'elle rencontre.
Ainsi, dans ce poème, l'image de l'amour est celle d'une force puissante et infaillible, capable de triompher de tout ce qui peut lui barrer la route.
- Dans le poème "XIX Vieille chanson du jeune temps" de Victor Hugo dans le livre "Les Contemplations", l'image de l'amour est représentée par une vision idéalisée d'un passé heureux et insouciant. Le poète évoque la nostalgie de sa jeunesse, où il était insouciant et amoureux de la vie. L'amour est donc présent dans ce poème sous la forme d'un souvenir intact, d'une nostalgie qui rappelle les moments passés avec les êtres aimés. C'est une image de l'amour qui transcende le temps et les distances. En ce sens, l'amour est ici présenté comme une force capable de traverser toutes les barrières et de survivre au temps qui passe.
- Dans les poèmes "XXI Elle était coiffée, elle était décoiffée" et "XXII La fête chez Thérèse" de Victor Hugo dans le livre "Les Contemplations", l'image de l'amour est représentée sous la forme d'un désir passionné et charnel.
Dans "Elle était coiffée, elle était décoiffée", le poète décrit sa passion brûlante pour une jeune femme, qui l'obsède et le mène à la folie. Cette vision de l'amour est celle d'une force puissante, qui peut ébranler les fondations de notre être.
Dans "La fête chez Thérèse", l'amour est présenté comme un élément festif, où les protagonistes sont décrits en train de célébrer leur amour dans une atmosphère joyeuse et animée. Cependant, malgré cette ambiance de joie et de bonne humeur, Victor Hugo souligne la fragilité de ces moments heureux, en mettant en scène un personnage qui se sent triste et seul au milieu de cette fête.
En somme, dans ces deux poèmes, l'image de l'amour est celle d'une passion intense qui peut mener à la folie ou à la tristesse.
- Dans le poème "VII Nous allions au verger" de Victor Hugo dans le livre "Les Contemplations", l'image de l'amour est représentée sous la forme d'un retour à la nature et de l'innocence de l'enfance.
Le poème évoque le souvenir d'une promenade dans un verger avec une jeune fille, un moment simple et pur où leur amour naissant est entouré par la beauté paisible de la nature. L'image de l'amour est donc associée ici à une vision apaisante des choses, loin des tourments et des passions dévorantes.
Le poète ne ressent pas d'angoisse ou d'obsession amoureuse, mais plutôt un sentiment de bonheur simple et intemporel. La nature est utilisée comme un support pour retranscrire cet état d'esprit et symbolise la pureté de l'amour.
Tableaux bucoliques : le poète et la nature :
Dans le poème "XVIII Les oiseaux" de Victor Hugo, les oiseaux évoquent la liberté et le bonheur. En effet, à plusieurs reprises dans le poème, l'auteur compare les oiseaux à des êtres libres et heureux.
Par exemple, il écrit : "Ils passent, aériens / Dans le brumeux matin / Avec la joie en eux d'un hymne incertain" ce qui montre que les oiseaux sont joyeux et remplis d'une certaine insouciance. De plus, leur capacité à voler sans entrave évoque également la liberté, comme lorsque l'auteur dit : "Ils vont où leur désir / Leur destin va porter / Leurs ailes ont l'essor / Et non la loi de fer".
Pour conclure, dans ce poème, les oiseaux représentent donc la liberté et le bonheur, deux concepts qui semblent être très importants pour l'auteur.
- Dans le poème "IX En écoutant les oiseaux" de Victor Hugo, la nature est personnifiée et devient un personnage à part entière. En effet, l'auteur attribue des comportements humains aux éléments naturels.
Par exemple, il écrit : "L'eau chante, le vent parle", ce qui montre que la nature est considérée comme une entité vivante capable de communiquer. De plus, Victor Hugo va même jusqu'à qualifier la nature de "déesse". II écrit dans ce poème : "Ô déesse aux yeux bleus ! [...] tu reprends la parole / Tu redis tes secrets".
Cette personnification de la nature permet à Victor Hugo d'évoquer le « divin », notamment lorsqu'il décrit les chants des oiseaux comme étant des "hymnes mystérieux". Ainsi, pour Victor Hugo, la nature est plus qu'une simple représentation visuelle, elle est une force divine qui parle à l'homme.
- Dans le poème "XXIV Aux arbres" de Victor Hugo, le lien entre le poème et la nature est très fort. En effet, l'auteur s'adresse directement aux arbres en leur attribuant une certaine sensibilité et une force symbolique.
Par exemple, il écrit : "Ô vous qui, comme une coulée / Venez battre notre foyer", ce qui montre que les arbres sont considérés comme des êtres vivants ayant une influence sur la vie quotidienne de l'être humain. De plus, l'auteur attribue aux arbres une symbolique forte, en les comparant à des "piliers" ou encore à des "vieux monumente".
Ainsi, le poème exprime la communion de l'homme avec la nature et son respect pour celle-ci. Les arbres représentent alors un lien entre l'homme et la nature, une force plus grande que nous qui permet d'établir des liens puissants avec notre environnement.
- Dans le poème "J'aime l'araignée et j'aime l'ortie" de Victor Hugo, l'araignée symbolise la patience et la persévérance alors que l'ortie symbolise la force et la résilience. Le poète a choisi de les célébrer car il voit en eux des qualités qui méritent d'être reconnues.
En effet, Victor Hugo écrit dans ce poème : "L'araignée au travail filait / Sans relâche et sans répit ;/ Filait, filait sa toile étroite", ce qui montre que l'araignée est considérée comme un modèle de persévérance. De même pour l'ortie, l'auteur écrit : "Elle a ses vertus pour les âmes, / L'ortie au dur feuillage obscur", mettant en avant la force et la résistance de cette plante mal-aimée.
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