David Hume : L'identité humaine est-elle une entité stable et continue, ou bien sommes-nous définis par un moi en constante évolution ?

Introduction

La conscience désigne originellement un savoir partagé c’est à dire c’est une connaissance qui accompagne celui qui pense et qui ne se réduit pas à la simple perception. Cependant conscience n’es pas synonyme de «moi ». C’est ainsi que David Hume philosophe écossais du XVIIIe siècle dans son extrait de « Traité de la nature humaine » tante de donner une explication plus ou moins soutenu par son expérience sur la conscience. David Hume évoque la thèseque, selon lui, le moi n’existe pas, et que le sujet n’a pas une identité réelle mais illusoireet donc une antithèse à la thèse cartésienne. Il rompt avec la conception classique qui affirme l’identité et la stabilité du moi. Ce qui nous permet de nous poser la question suivante:L'identité humaine est-elle une entité stable et continue, ou bien sommes-nous définis par un moi en constante évolution ?Nous allons donc y répondre à travers le texte de Hume qui est diviser en trois étapes. Dans une première étape de son texte, Hume parle de la composition du moi, puis le conditionnement du moi. Et pour finir la confirmation sa thèse.

Développement

Y a-t-il conscience sans perception ? La conscience est-elle seulement perception ? Pour commencer David Hume, partage avec nous son expérience intérieure. Dans laquelle il plonge dans la profondeur intime de son moi. En pénétrant dans la profondeur intime de ce moi l’auteur ne découvre pas un moi, mais à la place une perception. Quand j’immerge dans mon supposé moi, nous dit Hume dans ce texte, je me bute sur une « perception particulière », c’est-à-dire sur une perception quelconque. Si je replonge une deuxième fois dans ma profondeur, je me bute encore une fois sur une autre perception. Il affirme donc que le sujet est composé de perceptions multiples. Il n’a aucune identité stable, même pas une perception stable. Il défile plusieurs de ces perceptions : une perception de « chaud », de « froid », de « plaisir », de « douleur », de « lumière », d’ « ombre ». Par ces diverses perceptions, Hume veut nous montrer qu’il n’y a aucune identité, stabilité, unité à l’intérieur de l’être conscient. Il est un chaos, un désordre, un changement continuel. Les perceptions changent, se contrastent, se diversifient. A chaque moment, je suis quelqu’un de nouveau, avec une nouvelle perception, avec un nouvel état. Je change constamment.Ainsi, Selon Hume, il n'existe pas de moi qui puisse être perçu indépendamment de toute expérience ou perception.Conformément aux affirmations de Hume, ce que nous observons, ce sont des perceptions et non un moi. En effet, Contrairement à Descartes qui affirmaient l’existence d’un moi et d’une identité stable chez l’homme, Hume affirme, de son côté, qu’il n’existe aucun moi, aucune identité chez l’homme, car l’homme n’est qu’une somme de perceptions multiples et changeantes.N'est-il pas possible que la perception soit seulement la surface des choses ? Faut-il explorer au-delà des perceptions pour révéler la nature du moi ?David Hume est bien conscient des critiques qu’il adresse. Dans la deuxième phase de son argumentation, il s'efforce de transcender les perceptions afin d'examiner s'il existe un moi qui demeure caché derrière ces apparences perceptuelles.

Ensuite, l'auteur se penche sur le moment où nous sommes plongés dans un sommeil paisible. Pendant ce sommeil, comme il l'explique dans le texte, nous perdons la conscience de notre propre existence intérieure et de tout ce qui se trouve dans le monde extérieur. Nos perceptions disparaissent, s'évanouissent. Il ne subsiste rien de notre être. Nous sommes effacés à tel point que nous ne pouvons prétendre à notre propre existence. Une fois de plus, le moi ne se manifeste pas, non pas parce qu'il se cache, mais parce qu'il semble inexistant. Le moi n'est qu'une illusion. Puis nous nous réveillons, et avec

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