L’espèce humain est-elle en train de déclencher une sixième crise biologique ?

Thème 1 : La Terre, la vie, l’organisation du vivant

Chapitre 5, activité 18 : La biodiversité actuelle s’effondre.

Problématique : L’espèce humain est-elle en train de déclencher une sixième crise biologique ?

Bordas pages 102-103

Selon les documents, nous pouvons en déduire que l’espèce humaine est bien en train de déclencher une sixième crise biologique. Dans le document 1, Édouard Wilson, un biologiste américain dit que si nous (les êtres humains) continuons à détruire certains environnements naturels, une extinction de masse se produira. Dans quelques décennies, nous aurons éliminé la moitié ou davantage des plantes et des animaux de la planète. Depuis le Cambrien, la Terre a connu 5 extinctions de masse qui étaient toutes dues à des catastrophes physiques, cependant celle-ci serait due à l’action d’une seule et même espèce (l’homme). On le remarque dans le graphique du document 2, l’UICN prouve grâce à son bilan qu’il y a un fort taux d’extinction des espèces (depuis 1600). Entre 1660 et 2014 la courbe, des mammifères a augmenté d’1 %, des oiseaux a augmenté de 0,9 %, des vertébrés totaux a augmenté de 0,7 %, et enfin pour les autres vertébrés de 0,6 %. Je peux ainsi dire que toutes ses courbes ne cessent d’augmenter. Le document 3 nous montre par l’exemple du Pongo pygmaeus (espèce endémique d’orang-outang) qui, elle, a perdu près de 150 000 individus que de nombreuses espèces disparaissent à cause de la réduction de la surface des territoires, il en reste désormais moins de 100 000. L’exemple de la baleine bleu, qui a été classé « en danger d’extinction »*

car la disparition de certaines espèces est aussi due à la chasse ou/et à la pêche excessive.

Dans le milieu, nous remarquons que l’introduction d’espèces invasives est néfaste pour les êtres vivant déjà présents. A la fin du document 3, et par l’exemple de 1984 avec la libération accidentelle de la Caulerpe qui a recouvert 15 000 hectares de surface sous-marine, cela nous prouve la théorie précédente car cette algue a tué des espèces.

*(ce qui entraîne des restrictions : de pêche, de droit de naviguer dans certaines zones et la population de cette espèce ne représente que 10 % des effectifs du XX° siècle ; mais qui entraîne également de bonnes choses : la population de cette espèce a doublé et il y a eu des créations d’aires océaniques protégées)

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