Conscience, connaissance, liberté et morale
Cours : Conscience, connaissance, liberté et morale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laurina48 • 3 Octobre 2023 • Cours • 8 855 Mots (36 Pages) • 168 Vues
Chapitre 2 : Conscience, Connaissance, Liberté et Morale
I-Conscience
Étymologie : Cum sciencia
Avoir conscience de ses actes, c’est se rendre compte de ce qu’on fait. C’est à dire, s’attribuer la paternité de ses actes. On parle en ce sens de conscience psychologique.
C’est rattaché ses actes au sujet je.
Avoir conscience, c’est se percevoir comme sujet. C’est se percevoir comme indépendant de l’existence des autres et de l’existence du monde.
On relèvera que les enfants disent « je » relativement tard. C’est tardif car
l’identité se construit en se dégageant d’une part de cette fusion-confusion avec la mère et puis avec le monde.
«Avoir conscience, c’est pouvoir se dire». Stendhal
Cela veut dire que j’ai suffisamment de décence pour décrire ce que je fais.
C’est ce qui rend possible la condition de possibilité de la connaissance de soi et de la connaissance du monde. Par exemple, lorsque nous sommes épanouis, nous n’en avons pas connaissance car on a perdu conscience.
La conscience, c’est ce fil qui relie nos états physiques, nos états physiologiques..
«Passent les jours, passent les heures, Les jours s’en vont, je demeure» Apollinaire. On va bien ce qu’est être sujet là.
Avoir conscience, c’est aussi avoir conscience de soi, conscience des autres, conscience du monde mais aussi conscience des possibilités qui s’offrent à nous. Être conscient, c’est être en capacité de ce représenter ces possibilités. Nous avons à choisir entre ces possibilités.
Il y a quelque chose de très différent entre l’homme et l’animal. L’animal agit par instinct et l’homme agit par liberté. Il y a des causes en principe et de l’instinct chez l’animal et il y a des motifs chez l’homme. Si la conscience a tout avoir avec la liberté, la liberté elle engage la responsabilité. La notion de conscience est très corrélé à la notion de morale. Par exemple, dans des expressions, il y a de la connotation moral : avoir bonne conscience, mettre la conscience dans sa poche.
La conscience nous permet d’avoir conscience de nos actes et de ceux d’autrui.
La conscience a trois volets : -un rapport à la morale
-un rapport à la liberté
-un rapport à la connaissance
II-Conscience- Connaissance
1- La conscience de soi première connaissances et fondements de toutes les autres
Le discours de la méthode a été écrit par Descartes en vu de faire changer les mentalités.
C’est le premier livre de philosophie écrit en français. C’était à destination de ceux qui n’étaient pas éduqués.
Descartes part du point de départ: «le bon sens est la chose du monde la mieux partagée».
Il y a là quelle que chose de près révolutionnaire. Le bons sens, c’est la capacité à distinguer le bien et le mal d’un côté et le vrai du faux d’un autre être. En résumé c’est être raisonnable. Chacun à les facultés de trouver le vrai, de trouver le bien. Si chacun à ses facultés, chacun est équipé pour être autonome, chacun est capable de trouver par lui-même l’autonomie.
Pour Descartes, chaque homme, par sa raison peut trouver tous ce qui lui permet d’avoir une vie plus longue...
On va chercher son bonheur en appliquant les découvertes qu’on a faite. C’est les motivations par la raison.
Ce qui rend libre, c’est donc l’usage de la raison. L’usage de la raison permet la découverte des lois de la nature. Cet usage de la raison permet notamment le développement des sciences et surtout l’application des sciences. Descartes a inventé le métier d’ingénieur. L’ingénieur c’est celui qui applique les connaissances théoriques. Si la liberté, le bonheur vient de quelque part, il vient des sciences.
Dans le texte, Descartes décrit à ceux qui vont le lire comment il a fait pour découvrir les vérités qu’il présente. Il présente son parcours à ce qui le liront.
Thème: la question de la vérité
Problème: il y a-t-il au moins quelque chose dont on ne peut pas douter.
Thèse: «Je pense donc je suis». On ne peut pas douter de l’existence de soi.
Il utilise le doute.
Schéma
Ligne 1 à 5:Il avertit le lecteur en lui disant que sa pensée est en marge et que la particularité de sa pensée ne plaira pas à tout le monde, principalement au clergé, à la religion. Il demande entre sa vision et celle du clergé un arbitrage à chacun.
Chacun est là pour juger car tout le monde a du bon sens.
A chacun puisqu’il est dispositaire du bon sens d’arbitrer. Il attend un jugement. Il propose un jugement qui sera celui d’un homme de bon sens.
Par la suite il y aune parenthèse. Il dit que certain domaine ne peuvent pas être rattaché à la vérité. Il parle là du domaine des mœurs (c’est les modes de vie). Il nous tient un propos qui peut être empreint d’une grande sagesse car il dit que concernant les mœurs, il n’y a pas de vérité. Il fait de preuve de relativisme en matière culturelle. Il dit qu’il n’y a pas de vérité et qu’il faut s’adapter aux mœurs du pays où on est. Il y a là une raison logique et une raison presque de circonstances.
De la ligne 9 à 14, on rentre dans le vif du propos. On peut penser que dans tous les autres domaines il y a une vérité mais comment la trouver? Il distingue le doute méthodique du doute sceptique. Le doute sceptique, c’est douter pour douter, il n’y a aucune vérité. C’est critiqué toute forme de vérité en avançant qu’elle est impossible... Les sceptiques s’attachent à une attitude dont Montaigne fera l’apologie qu’on appelle la suspension du jugement. La seule chose qu’on peut dire c’est je ne sais pas alors que le doute méthodique c’est douter pour trouver. Le doute méthodique est une étape, elle n’a qu’un temps alors que le doute sceptique est un état. On n’en sort pas.
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