Epicure, Lettre à Mécénée
Fiche de lecture : Epicure, Lettre à Mécénée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clémence Moulin • 28 Mai 2023 • Fiche de lecture • 654 Mots (3 Pages) • 231 Vues
Lettre à Ménécée
1° Le matérialisme est une doctrine selon laquelle il n’existe que une seule substance la
matière. Pour Epicure, rien ne nait de rien, si bien que tout ce qui n’est pas créé, ne
surgit pas du néant, mais provient d’assemblages d’atomes inexistants, infinis en
nombre, inaltérables et indivisibles. Ce qui existe de tout temps, ce sont les corps
premiers, auxquels Epicure attribue une forme, une grandeur et un poids, et qui sont
animés d’un mouvement perpétuel dans le vide. C’est à partir d’eux que se forment tous
les corps dont nous faisons l’expérience. Le corps et l’âme sont des choses matérielles.
Donc d’après Epicure, les Dieux ne sont pas au fondement de la vie sur terre, ils ne
s’occupent pas de ce qu’il se passe sur terre et vivent dans un monde a part. Spinoza, lui,
pense que dieu est immanent à la Nature, tout est déterminé par Dieu, la philosophie de
Spinoza est dite immanentisme.
De plus, le matérialisme d’Epicure suppose la liberté de l’homme, il est libre de penser ce
qu’il veut, car il est doté du pouvoir de choisir parmi les simulacres qu’il perçoit, et qui
viennent frapper nos sens et notre âme, pour nous donner des sensations.
2° Pour Epicure, les Dieux ont une existence paisible loin des préoccupations des
hommes, ils vivent dans un état de béatitude permanent, ils ne peuvent éprouver aucuns
sentiments pour les habitants de la terre. Ils n’interviennent jamais dans la vie des
hommes, n’ont à aucun moment le droit de dire ou de juger ce qui est bien ou mal. Nous
ne devons donc pas avoir peur de leurs colères et punitions. Epicure cherche à
combattre les traditions antiques disant que les dieux sont rancuniers.
Les autorités religieuses de l’époque tendent à dire que les dieux sont à la base de toutes
les conditions de l’homme et qu’il faut les honorer pour les satisfaire.
La critique de la religion et des superstitions trouve écho dans l’œuvre de Lucrèce, de
rerum natura.
3° La crainte de la mort est le trouble de l’âme qui agite les hommes. La formule
d’Epicure consiste à montrer que la mort ne nous concerne pas, puisque nous ne
sommes plus conscient lorsqu’elle survient et que nous sommes là où elle n’est pas. Sans
sensation, la mort ne peut pas nous affecter, c’est l’attente de la mort qui est
douloureuse. La philosophie
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