Bonheur & Liberté
Cours : Bonheur & Liberté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clément Can • 19 Décembre 2023 • Cours • 1 285 Mots (6 Pages) • 209 Vues
Bonheur et liberté
Introduction générale
Nous avons vu que dans une perspective de la philosophie classique (Descartes) la conscience de soi est synonyme de la connaissance de soi et que la question du bonheur n’a ni besoin des autres, ni du monde pour être résolu.
Cette question est intrinsèquement lié à celle de la liberté dont la psychanalyse nous dit qu’elle n’existe pas réellement puisque le « moi » n’est pas propre maitre dans sa maison. Et pourtant, la question du bonheur se pose notamment dans la philosophie existentialiste, dans la notion non seulement avec les autres, mais aussi avec le fait de savoir si notre liberté est absolue ou non et dans quelle terme elle peut se poser
1) L’homme est liberté
La philosophie de Sartre est une philosophie de liberté car Sartre affirme la liberté absolue l’Homme qui m’a hué les nombreuses circonstances qui ne dépendent pas de lui doit pourtant toujours se déterminer par rapport à elle
1) « L’Homme est condamné à être libre »
Dans la philosophie de Sartre, la condition humaine se caractérise par un trait essentiel qu’est la liberté, et par liberté humaine, il faut entendre que l’homme n’est déterminé par rien, rien d’autre que lui-même dans ses choix, et sur la question du sens à donner à ces choix et ses évènements.
En ce sens, la liberté devient une sorte de fardeau, elle s’apparente à une sorte de malédiction, c’est ainsi que Sartre parle de condamnation, car si nous sommes libres, nous devons assumer toutes les conséquences de nos actes, ce qui peut susciter un sentiment d’angoisse et un désir de fuite de cette liberté, trop lourde à porter
L’existentialisme est humanisme au sens où mon acte, mon choix, engage l’humanité tout entière
Dans les termes, tout le monde doit pouvoir autant, et dans ce cas, quelles seront les conséquences de mon acte ?
2) Être vu par autrui : « L’enfer, c’est les autres »
Cette célèbre réplique conclue la pièce de théâtre « huis-clos », créé en 1944 par Sartre et constitue le cœur de l’argument de cette pièce. Sartre entend mettre en scène, la nature nécessairement conflictuelle, de toute relations aux autres.
Il utilise cette forme théâtrale pour illustrer de quelle manière il conçoit les relations humaines
La pièce raconte l’histoire de 3 personnages, un Homme appelé Garcin, et deux femmes : Inès et Estelle. Tout 3 sont morts (ils sont en enfer). Ils ont eu une vie en contradiction avec la morale, et les lois. Les 3 personnages se retrouvent coincés en enfer, dans la même petite cellule, et très rapidement, les protagonistes, ressentent le besoin d’être connu à travers le regard des 2 autres, tout en jugeant en même temps ce besoin de l’autre comme s’il était un piège. Chacun devient alors le bourreau des deux autres personnages, au moins sur le plan symbolique. Dans l’exemple de la honte, Sartre, l’auteur inverse la situation, ce n’est plus moi qui vois autrui, c’est autrui qui me vois. Sartre analyse cette situation dans l’être et le néant « autrui me vois, et je prends conscience qu’il me voit. Je vois qu’il me voit. Je le vois me voir »
3) La volonté dans le temps
C’est donc dans la liberté qu’il faut voir le principe de la subjectivité humaine. Ce que je suis en tant qu’individu, en tant qu’être singulier, c’est que je choisi d’être, et ceux, à chaque instant de mon existence. Je suis ce que cette liberté/transcendance égale à elle-même dans le temps
Mes actes passés, sitôt accompli, se détachent de moi. Donc je suis au-delà d’eux car il dépend toujours moi. Je suis au-delà d’eux car il dépend toujours de moi de changer. Cela veut dire qu’il y a une scission radicale
Si l’existence est un libre choix. Mes choix passés ne préfigurent pas mes choix futurs. Tout est sans-cesse remis en cause dans l’instant. Mon essence se détache à chaque instant de
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