La liberté, le bonheur et la réalisation de l’homme, selon Descartes et Marx

La liberté, le bonheur et la réalisation de l’homme

De nos jours, la liberté est l’un de nos droits acquis qui se défini globalement par la possibilité de l’individus d’effectuer des actions et des mouvements de sa propre volonté. Mais qu’en est-il de son rôle dans notre quête du bonheur et de la réalisation de l’homme? C’est ce que nous observerons dans le texte qui suit, à l’aide des philosophies de René Descartes sur le rationalisme et de Karl Marx sur la liberté formelle et la liberté réelle. Ceux-ci nous permettrons de constater qu’en effet cette liberté est absolument nécessaire à l’atteinte du bonheur et la réalisation de chacun. Je suis d’accord, car un individu privé de sa liberté, ne sera pas heureux et ne pourra pas s’accomplir, car il ne sera pas libre de ses volontés.

Au 17ème siècle, la révolution scientifique occasionne une croissance en flèche des développements scientifiques et est souligné par l’augmentation du rôle de la faculté rationnelle au sein de la société. La raison (rationalisme), selon Descartes, consiste en la capacité d’un individu à faire la différence entre le vrai et le faux et d’être capable d’agir en tenant compte de cette distinction. Selon René Descartes, la vraie liberté se caractérise par un libre arbitre des choix d’un individu, sans qu’il ne soit influencé par des contraintes extérieures. De plus, ces choix doivent être guidés par la connaissance de la vérité obtenue par l’entendement (la réflexion par la conscience) et non par notre imagination (les sens qui sont trompeurs).

À l’époque de Karl Marx, les courants de pensée tentent à se diriger plus vers la quête de soi comme individus, plutôt qu’être traité comme auparavant, tel un objet. L’espoir de la possibilité d’une liberté totale surgit alors. Selon Marx, les engagements que nous prenons envers les groupes sont une forme d’aliénation qui nous influence à transformer nos valeurs. Ce concept se nomme le déterminisme, cette idéologie se caractérise par l’idée que la manière de penser, de vivre et la conscience d’une personne sont toutes le résultat de l’influence de la société sur eux. Cette condition ne permet pas à l’homme d’atteindre son plein potentiel, ce qui le prive de sa liberté. Toutefois, selon Marx, les contacts avec autrui sont malgré tout nécessaires, car ils contribuent au développement favorable de nos capacités humaines et de l’expression de notre créativité. C’est pourquoi selon lui, la liberté individuelle n’est possible que par la libération collective.

Selon Marx, la liberté formelle nous est acquise de droit par la loi. Toutefois, un individu ne pourra peut-être jamais s’exprimer librement sans se soucier d’en subir les conséquences qui pourraient en découler. La liberté sociale est la liberté réelle. Elle n’est possible qu’en communauté, puisque le c’est le contact avec les gens qui permettent à l’homme d’apprendre des autres et de pouvoir développer ces aptitudes à leur plein potentiel. Cette affirmation d’individualité est influencée par les conditions matérielles et économiques qui font partie de nos quotidiens. Si ces facteurs ne sont pas optimaux, cela affecte la qualité de vie de la personne, elle n’aura donc pas une véritable liberté.

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