Origine de la métaphysique et ses grands principes

LA MÉTAPHYSIQUE

Empirisme: construction de la connaissance à partir du monde sensible/ des sens

Les présocratiques: pères de la philosophie occidentale, VIIe siècle avant JC, avant Platon/ Aristote.

Ils pensent que pout toute chose existent il y a un principe originaire commun= “arkhé”, produit toute chose, origine de tout. Ce qui commence et ce qui commande. Le principe d’une chose, ce qui rend compte de cette chose, ce qui en fait comprendre les propriétés et ce qui les contient.

Ils ne sont pas ce que l’on entend aujourd’hui par philosophe, on dit d’eux qu’ils sont des physiciens car ils s'intéressent à la nature et veulent comprendre comment ça marche mais ils partent de 0, il faut tout inventer, réfléchir à toutes les possibilités. Ce sont les premiers à essayer d’expliquer le monde par autre chose que des mythes.

Thalès (Milet): premier philosophe de l’histoire/ pose les bases des mathématiques. Pour lui le principe de toute chose= l’eau, son disciple anaximandre pense que l’arkhé c’est l’infini, l’endroit duquel viennent les choses et auquel elles retournent lorsqu’elles arrêtent d'être.

Anaximène, reprend un élément comme principe: l’air, toute chose est faite d’air et c’est son abondance/ sa réfraction qui permet d’expliquer les modifications/ transformations.

Pythagore: l’arkhé= le nombre, le monde est entièrement mathématique, on peut tout expliquer par les maths

Anaxagore: il y a un nombre infini d’éléments premiers, chaque chose est faite d’un mélange particulier de ces différents éléments

Héraclite: “ il est dans les moeurs d’un sot de s’extasier de toute parole, un savoir multiple n’enseigne pas la sagesse et de toute chose l’un et de l’un toute chose, on peut pas entrer 2 x dans le même fleuve, tout passe et rien ne demeure”, théorise le devenir, tout change tout le temps, ce qui change pas= le logos( pour lui= la chose en soit/ la raison)Pour etre sage, il faut connaitre le logos. 1er penseur de la dialectique.

définition de la métaphysique:

Branche de la philosophie qui se définit moins par ses objets que par ses méthodes ou son style. Il n’y a pas d’objets qui relèvent en soit de la métaphysique mais seulement des manières métaphysiques de considérer les objets. Elle relève du genre de problème qu’on pose à propos des objets.

Merleau Ponty: “cette branche de la philosophie n’a d’autre objet que l’expérience quotidienne”

La métaphysique s’occupe de ce qui dans la réalité aussi bien qu’en pensée ne dépendent plus du tout de la matière les jugements ne se confrontent ni à l’imagination ni à la perception sensible

Injonction de l’abducio mentis a sensibus: il faut que l’esprit s’abstraie d’abord lui-même des choses sensibles par une opération de retour à soi qui seule libère vraiment l’objet formel de la métaphysique. C’est par le doute méthodique, puis par le cogito ou l’esprit se saisit lui-même avant le corps que s’accomplit l’abstraction radicale de la métaphysique, au-delà du sensible et même de toute image.

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