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La liberté - Philosophie

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Par   •  14 Octobre 2023  •  Résumé  •  1 433 Mots (6 Pages)  •  258 Vues

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LA LIBERTE

Liberté politique : liberté donnée aux citoyens d’un état

Liberté personnelle : absence de contraintes

Liberté désirable mais demande à être assumée.

Liberté : latin « liber », qui signifie « l’homme libre » (opposition à servus, esclave). Ainsi, on comprenait la liberté comme le pouvoir de faire tout ce que les lois permettent, pas comme l’indépendance totale.

- La théorie de la liberté de faire, une donnée extérieure :

On fait référence à la liberté d’action, de faire. Elle se définit par l’absence de contraintes extérieures, physiques, d’empêchements.

Cette liberté est multiple est se comprends plutôt en termes d’avoir, de pouvoir ; de droits.

Ex : liberté de mouvement : non empêchement corporel d’agir ; liberté civile : non empêchement d’agir, droit d’agir ; liberté politique : non empêchement de remplir son rôle dans la cité.

La liberté à ce sens ne veut pas dire que l’on peut faire ce qu’on veut, mais qu’on peut, qu’on a le droit de faire certaines choses car notre statut d’homme libre nous le donne. C’est pouvoir faire ce que la loi autorise.

Cette liberté a surtout un statut politique : les lois limitent les actions égocentriques (Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres), mais garantissent en retour cette liberté.

Contrainte : le sujet n’a aucun pouvoir de décision, pas le choix, use de sanctions physiques parfois, de la violence

Obligation : le sujet reste libre de refuser, son action est volontaire

La contrainte nie la liberté du sujet (il n’a pas d’autres choix que d’obéir), l’obligation la suppose (le sujet demeure libre de se soumettre ou non à l’obligation). Montesquieu (L’Esprit des Lois) : « Dans un Etat, cad dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir ; et à n’être pas contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir ». Cette idée est reprise dans la DDHC.

- La liberté dite « A faire », un pouvoir intérieur :

La liberté à aussi une dimension personnelle, intérieure, qui nous rend responsable. Elle nous permet de déterminer par nous même nos actions, nos pensées.

Cette liberté réfléchie, qui s’enracine dans la réflexion, ne consiste pas en un pouvoir physique, mais en un état. Nous ne la possédons pas, elle est en nous, de nature psychologique, morale et spirituelle.

Notre liberté intérieure désigne une certaine perfectibilité de notre esprit, et plus on acquiert de connaissances ou d’expérience, plus on tend vers la liberté.

Cette liberté correspond à une force intérieure, liée à la sagesse, la vérité… Cette liberté n’est pas spontanée, elle s’acquiert, elle se réfléchie, se construit.

Il faut être responsable, maître de soi, pour l’enrichir. Il faut être autonome, remonter la rivière plutôt que suivre le courant, se faire soi-même : la liberté, c’est d’abord la libération.

Le libre arbitre est le fait de pouvoir choisir par soi-même, sans contrainte, se forger une opinion. C’est pouvoir décider sans contrainte, volontairement. Mais pour faire le bon choix, choisir le bon chemin, il faut avoir des connaissances, ou de l’expérience, pour faire le bon choix et tendre vers la liberté, mais il faut aussi développer sa conscience morale pour affiner sa réflexion. Le libre-arbitre est donc la liberté de choisir, mais on est réellement libre de choisir qu’avec des connaissances. Il faut aussi être capable de ne pas se laisser séduire par le gain, être un juge neutre.

L’autonomie est le pouvoir de respecter ses propres règles, suivre notre propre loi (auto – sois meme et Nomos – loi, grec). On retrouve Rousseau et Kant. La loi limite notre liberté, mais lui permet d’exister. En effet, être libre, c’est être sans contrainte, et non sans limite. Car l’homme doit faire un choix moral (ce qui est une limite, suit la loi morale) et non un choix par intérêt, pour effectuer son devoir / être libre. La liberté, c’est donc la volonté d’obéir à la loi morale.

La liberté de faire et la liberté à faire ne vont pas l’une sans l’autre. La rencontre des deux implique la responsabilité morale et juridique : l’homme est auteur de ses actes et doit en répondre, donc être responsable. Si la liberté intérieure est fondamentale, c’est parce qu’elle guide l’usage des libertés extérieures assurées par l’état : connaissances / morale. Ex : un fou peut faire ce qu’il veut mais pas de liberté intérieure

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