COM 1001 Travail noté 2 : Théories de la communication, histoire, contexte, pouvoir.

COM 1001

Théories de la communication, histoire, contexte, pouvoir.

Examen maison 2

35 points - 35 %

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Questions à réponse courte (22 points)

1. Comment la propagande et la publicité ont-elles mené aux premières recherches et théories de la communication? (2 points)

La propagande et la publicité se concentrent exclusivement sur le message. Elles doivent donc tenir compte et évaluer le contexte social dans lequel le message sera émis ainsi que la psychologie humaine associée au contexte social afin de s’assurer que le message diffusé soit bien assimilé et efficace. Elles se concentrent donc exclusivement sur la communication du message, créant donc une théorie dont l’objet est la production et la diffusion sociale du sens.^[1]

2. Quels sont, selon l’auteur du manuel, les points communs et les points de

divergence entre le modèle stimulus-réponse et le modèle élaboré par Stuart

Ewen? (2 points)^[2]

3. En quoi la méthodologie de l’étude menée par Paul Lazarsfeld et ses collègues

est-elle plus fiable que celle des études sur le modèle stimulus-réponse?

 (2 points)

Elle est plus fiable que celles des études du modèle stimulus-réponse parce qu’elle a permis de démontrer que le fonctionnalisme ne répond pas parfaitement aux intérêts de certains groupes, que l’influence personnelle est déterminée par le statut social de chacun et, par conséquent, et que le rôle du leader d’opinion est discutable.^[3] 

4. Dans la communication médiatisée, quelles sont les fonctions du groupe

d’appartenance? (2 points)

Le but du groupe d’appartenance est de créer une opinion commune entre les membres du groupe. Pour faire partie du groupe, il faut partager les mêmes idées et les croyances des autres membres du groupe. Les informations provenant des médias ne peuvent pénétrer à l’intérieur du groupe que si celles-ci concordent avec les croyances déjà établies du groupe, et c’est le leader d’opinion qui permet de faire entrer les informations au sein du groupe car celui-ci consomme beaucoup d’informations dans les médias et agit comme un filtre au sein du groupe.^[4]

5. Selon l’auteur du manuel, pourquoi les résultats de l’étude menée par Robert

Merton ne sont-ils pas fiables? (2 points)

Parce qu’en posant la question « Qui sont les personnes influentes? » dans le cadre de son étude, Robert Merton ne démontre pas qu’il y a des personnes influentes au sein du groupe, il présuppose déjà qu’il y en a. Robert Merton se contente de dépister les personnes influentes au lieu d’en démontrer l’existence. De plus, la technique qu’il a utilisée, en demandant qui avait demandé l’avis de qui, ne prouve pas qu’il y avait une influence personnelle. Cela prouve seulement qu’une personne a demandé l’avis d’une autre, sans pour autant suivre cet avis.^[5]

6. En quoi les tenants du fonctionnalisme contribuent-ils au contrôle social, selon

Todd Gitlin et l’auteur du manuel? (2 points)

Le fonctionnalisme fonctionne par interview en interrogeant les répondants sur leurs divers intérêts et opinions. Ces informations sont ensuite enregistrées et permettent ensuite aux médias de cibler des groupes précis pour certains messages. L’impact des médias est ainsi augmenté et leur permet d’avoir un plus grand contrôle sur la consommation médiatique.^[6]

7. Vrai ou faux? Expliquez. L’auteur du manuel rejette l’idée voulant que les médias aient une fonction de gratification. (2 points)

Faux. L’auteur ne nie pas que les méfias cherchent à nous gratifier, car ils veulent que nous adhérions à leur message, et cela ne fonctionnerait pas par le biais de la menace. Ce que l’auteur dit, cependant, c’est que les médias ne sont pas que de simples fournisseurs qui répondent à nos besoins. Ils sont les outils d’un intérêt social qui font partie d’une stratégie visant à influencer nos habitudes de consommation.^[7]

8. Selon l’auteur du manuel, quelle est la contradiction inhérente au concept de

leader d’opinion? (2 points)

Pour affirmer que les leaders d’opinion exercent une influence sur un groupe de personnes, il faut affirmer également que ces leaders d’opinions sont influencés directement par les médias. Comme ils consomment des médias plus que les autres afin de pouvoir relayer l’information dans leur groupe d’appartenance, ils sont en quelque sorte grandement influencés par ces médias. Il est donc contradictoire d’affirmer que les leaders d’opinion sont fortement influencés par les médias puisque c’est justement cette influence qu’ils rejettent.^[8]

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