Paul-Emile Borduas, Premier voyage de Jacques Cartier, 1534
Commentaire de texte : Paul-Emile Borduas, Premier voyage de Jacques Cartier, 1534. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar charline.rotolo • 26 Février 2023 • Commentaire de texte • 834 Mots (4 Pages) • 292 Vues
Commentaire de texte : TD2, « Premier voyage de Jacques Cartier (1534)
Paul-Emile Borduas, figure emblématique de l’histoire de l’art québécois crée en 1931 une œuvre appelée « Les voyages de Jacques Cartier au Canada en 1534 et 1535 ». En effet, cette carte en peinture a pour but de retracer grâce à des lignes pointillées rouges les deux premiers voyages de Jacques Cartier en 1534 et 1535. Pour cela, il s’est appuyé sur de nombreux documents historiques qu’il synthétise. De ce fait, le sujet que nous allons aborder est le premier voyage de Jacques Cartier en 1534 qui le mène à l’exploration de Terre-Neuve et à la rencontre de la population autochtone amérindienne. Ce voyage débute le 20 avril 1534 au port de St Malo en France mandaté par François 1er. Le Roi lui donne comme objectif de partir à la découverte de passages vers l’Asie afin de trouver de nouveaux territoires à conquérir ainsi que des métaux précieux. Pour cela, Cartier décide de passer par le Nord de l’Océan Atlantique où il atteint en seulement vingt jours de navigation les côtes de Terre-Neuve avec son équipage. Pour rappel, un autochtone une personne originaire du pays où il vit et que ses ancêtres ont également habité. De plus, un amérindien est une personne affiliée à un peuple autochtone qui occupait les terres américaines avant la colonisation par les Européens. Par ailleurs, le document que nous allons étudier est un texte nommé « premier voyage de Jacques Cartier (1534) » provenant des pages 277 à 279 de l’ouvrage « Voyageurs de la Renaissance ». Ce livre est édité par Grégoire Holtz, Jean-Claude Laborie et Franck Lestringant en 2019 à Paris avec Gallimard. Ces trois éditeurs sont tous spécialistes de la littérature des voyages à la Renaissance et du 16ème siècle. Ainsi, nous allons nous interroger sur la manière dont s’est passé la première rencontre entre Jacques Cartier et la population autochtone lors de son premier voyage en 1534.
Dans un premier temps, nous parlerons du mode de vie de cette population, dans un second temps, nous évoquerons la gentillesse de la population face à l’inconnu puis dans un dernier temps nous exposerons l’intégration de Jacques Cartier et de son équipage.
- Le mode de vie de cette population
- Un description physique inhabituelle
- Un physique particulier : « Ils ont la tête tousée en rond, tout à l’entour réservé un rynet en haut de la tête, qu’ils laissent long, comme une queue de cheval, qu’ils lient et serrent sur leurs têtes en un lopin, avec des courroies de cuir. » l.10
- Des vêtements sauvages : « ils sont tous nus, réservé une petite peau de quoi ils couvrent leur nature » l.9
- Un peuple pauvre à l’état sauvage
- Les autochtones se nourrissent avec ce qu’ils peuvent jusqu’à exercer le cannibalisme. « Ils mangent leur chair quasi crue » l.13
- Ils sont appelés « les sauvages » l.1 dans le texte à cause de leur pauvreté extrême.
- Ils n’ont pas de vraie habitation. « Ils n’ont autre logis que sous leurs dites barques, qu’ils tournent adans, et se couchent sur la terre dessous icelle. »
- La gentillesse de la population face à l’inconnu
- Le sens de l’accueil
- Ils étaient heureux de voir arriver Jacques Cartier et son équipage parmi eux. On retrouve plusieurs fois le mot « joie ».
- « …Et descendîmes franchement parmi eux, de quoi ils démenèrent une grande joie. » l.15
- Le goût de l’art et de la fête
- C’est un peuple joyeux. Ils chantent et dansent pour remercier l’équipage de leurs offrandes. « De quoi faisaient plusieurs signes de joie, levant les mains au ciel, en chantant et dansant dedans leurs dites barques. » l.5
- Mais aussi pour les accueillir. « Et se prirent tous les hommes à chanter et danser, en deux ou trois bandes, faisant grand signe de joie de notre venue. » l.16
- L’intégration de Jacques Cartier et de son équipage
- De nombreuses offrandes
- Pour aider les autochtones notamment à la pêche, l’équipage leur donne des nombreux ustensiles. « Nous leur donnâmes des couteaux, patenôtres de verre, peignes et autres besognes de peu de valeur. » l.4
- Ils offrent également des bijoux aux femme du peuple. « Et il leur donna à chacune sa petite clochette d’étain »
- Il est précisé que les offrandes sont « de peu de valeur » ce qui peut montrer un certain mépris du peuple.
- L’intégration aux différentes activités
- L’équipage tente à son arrivée de participer aux activités des autochtones. « Et étaient, tant hommes, femmes qu’enfants plus deux cents personnes, qui avaient environ quarante barques, lesquels après avoir un peu pratiqué avec eux, venaient franchement avec leurs barques à bord de nos navires. »
Pour conclure, nous pouvons dire que le peuple autochtone est un peuple, joyeux, bienveillant et accueillant qui met tout en œuvre pour recevoir correctement ses invités. L’équipage de Jacques Cartier, malgré leur bonne intégration au peuple laisse paraitre un sentiment de supériorité par rapport à eux.
...