L’Europe entre 1815-1848: entre Restauration et révolution

Q1: doc 1

• Montrer que la Chartres consiste un compromis entre l'Ancien Régime et la Révolution

La Chartres renvoie à l'Ancien Régime à travers les pouvoirs donnés au roi qui conserve un caractère inviolable et sacré. La Chartres "octroyée" rappelle qu'il est le seul détenteur de l'autorité et que tout dépend de son "bon vouloir". En revanche, les articles de la Chartres qui évoquent les libertés s'inscrivent dans l'héritage révolutionnaire. Ils reprennent même parfois presque mot à mot la DDHC. On reste, cependant, à la révolution bourgeoise qui n'accorde le droit de vote qu'aux plus riches

Q2: doc 2

• Quels sont les pouvoirs politiques du roi et du peuple sous la Restauration ?

Le roi détient le pouvoir exécutif et en grande partie, le pouvoir législatifs c’est aussi lui qui prépare la loi et qui, parfois, le fait. Il peut légifère par ordonnance. Il contrôle également les autres organes du pouvoir (nomination et renvoi des ministres, choix des membres de la chambre des pairs = sénateurs) les députés, en revanche sont élus par le corps électoral qui ne se compose que de 100000 hommes environ

Q3: doc 3  (chrono)

• A quelles difficultés la Restauration est-elle confrontée sous Louis XVIII ?

Louis XVIII est d’abord confronté aux 100 jours et plus généralement aux tensions avec les adversaires de la Restauration, comme le montre l'assassinat du duc de Berry par un bonapartiste.

Q4

• Comment Charles X montre-t-il son attachement à l'Ancien Régime ?

L’attachement de Charles X à l’ancien régime se manifeste essentiellement par un rapport très traditionnelle e l’église catholique il renoue avec la tradition du sacre et cherche à rendre au clergé sa position sociale dominante.

Q5

• Pourquoi les ordonnances royales de 1830 apparaissent-elles comme une provocation aux yeux des députés plus modérés ?

Les ordonnances de 1830 sont liberticides. Elles remettent en cause l'héritage révolutionnaire (liberté de la presse, respect du vote des citoyens) mais sont parfaitement légales et promulguées (article 14 de la Chartres qui autorise le souverain à faire "les règlements et ordonnances nécessaires pour l'exécution des lois et la sûreté de l’État")