Analyse tableau morisques collection Bacaja
Commentaire d'oeuvre : Analyse tableau morisques collection Bacaja. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clovis69 • 27 Mars 2023 • Commentaire d'oeuvre • 394 Mots (2 Pages) • 359 Vues
Analyse Tableau morisques
La collection Bancaja, commandé par le roi d’Espagne, Philippe III, est une série de tableau qui représente l’épisode de l’expulsion des morisques. Les morisques sont une population islamisée convertie par la contrainte et les décrets au court du XVIème siècle. Les scènes se veulent prendre place au même en 1612-1613 date des expulsions massives.
Si l’on se concentre sur le tableau « embarquement des morisques au Grao de Valence », on s’aperçoit d’abord que le tableau est divisé en trois parties. Le mouvement général induit par la direction des personnages et des bateaux est tourné vers la gauche autrement dit vers la mer, à l’opposé de « ELGRAU », de l’Espagne finalement.
Lorsque nous parlons des trois parties, on pense d’abord à la partie gauche celle de la mer et de ses abords avec les colonnes de morisques, organisés mais quand même chassés. Certaines scènes sont tristes tel qu’un vieillard se faisant porter par deux jeunes à un bateau, l’ambiance du départ est bien représentée par des couleurs vive et beaucoup de mouvement l’agitation des morisques, celle de la mer et des bateaux traduit cette idée de partir. Ensuite au premier plan à droite, sur la terre ferme, en habit de luxe avec une taille démesurée comparativement au morisques les élites espagnoles sont représenté comme surveillant et instigateurs de ce mouvement de départ. L’autorité et l’obligation de partir se fait en effet par les hommes espagnols nobles, en arme et à cheval. Dans un sens il est encore plus important que le mouvement de départ, la présence plus que centrale de la chrétienté, les morisques quitte non seulement Valence, il quitte une terre catholique. La croix est au centre, des hommes d’Eglise en habit sont là comme témoins et appuie ce catholicisme omniprésent du coté de la ville espagnole à droite. Enfin en dernière partie du tableau, la ville, fortifiée avec ses habitants espagnols qui viennent témoigner en nombre de ce départ comme sur les murailles par exemple, signe de soulagement peut être. Enfin et nous nous arrêterons la dessus, le nombre de bateau traduit d’abord l’importance des départs pour l’historien, pour Philippe III c’est la représentation d’un terre chrétienne débarrassée et d’un travail d’expulsion bien fait.
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