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Oral sur le Traité de Westphalie

Étude de cas : Oral sur le Traité de Westphalie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Mai 2024  •  Étude de cas  •  893 Mots (4 Pages)  •  118 Vues

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Bonjour, je m'appelle Marcel, et aujourd'hui, je vais vous présenter un exposé approfondi sur les tensions entre le gouvernement grec et le gouvernement britannique concernant les frises du Parthénon, un sujet qui met en lumière des enjeux importants d'identité culturelle, d'histoire et de morale internationale.

1/ Commençons par comprendre l'importance historique et culturelle du Parthénon. Ce temple, situé sur l'Acropole d'Athènes et dédié à la déesse Athéna, symbolise la grandeur de la civilisation grecque antique. Il représente non seulement une prouesse architecturale mais incarne également des valeurs fondamentales telles que la démocratie et l'art. Au fil des siècles, le Parthénon a subi de nombreux dommages, notamment lorsqu'il a été pillé par l'empereur Justinien, endommagé par un obus vénitien en 1687, et plus tard, lors du démontage controversé de ses frises par Lord Elgin au début du XIXe siècle.
2 / L'acquisition des frises du Parthénon par Lord Elgin et leur transfert ultérieur au British Museum ont été vivement critiqués par plusieurs personnalités influentes. Parmi elles, Lord Byron, le célèbre poète romantique britannique, s'est prononcé contre les actions d'Elgin, dénonçant son intervention comme un acte de pillage culturel. Byron a exprimé son opposition dans son poème "The Curse of Minerva", déplorant le détournement des trésors artistiques de la Grèce.

De plus, Amadou Mahtar M'Bow, directeur général de l'UNESCO en 1978, a également critiqué l'action de Lord Elgin et le transfert des frises du Parthénon au British Museum. M'Bow a souligné que de telles actions représentaient un dépouillement des biens culturels et une privation des nations de leur patrimoine artistique et historique.Ces critiques faites par des personnalités importantes permette de mettre en avant les préoccupations éthiques et morales qui entoure l’acquisition des frises et leur conservation dans des institutions étrangères.
On peut comparer avec des cas de restitution d'œuvres d'art. Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux biens culturels volés par les Nazis ont été restitués à leurs propriétaires légitimes. Plus récemment, les statues de bronze du Royaume du Benin ont commencé à être rendues au Nigeria, illustrant un mouvement mondial vers la restitution des œuvres d'art à leur pays d'origine.
3/ Le gouvernement grec réclame le retour des frises, affirmant qu'elles font partie intégrante de l'Acropole, un monument crucial pour l'héritage national et mondial. La construction du nouveau musée de l'Acropole à Athènes vient renforcer cet argument, montrant que la Grèce possède les moyens nécessaires pour exposer et préserver ces marbres dans un contexte adéquat.
D'un autre côté, le British Museum soutient que les frises ont été acquises légalement et que leur exposition à Londres offre un accès culturel à un public international. Le musée propose un prêt des frises à la Grèce, une offre que le gouvernement grec rejette, car elle ne reconnaît pas leur propriété sur ces œuvres. De plus, d'autres pays conservent des morceaux du Parthénon. Par exemple, certains fragments se trouvent au Louvre à Paris, d’autres sont à Vienne en Autriche, ou encore à Würzburg en Allemagne. Cela complexifie davantage la question de la restitution des œuvres et soulève des défis supplémentaires en matière de patrimoine culturel.
4/ Au-delà de la simple question de propriété et de légalité, le débat autour des frises du Parthénon soulève des questions éthiques fondamentales qui interrogent notre conception même de l'art et de la culture dans un contexte mondialisé. L'un des dilemmes majeurs réside dans le choix entre privilégier l'accès universel à l'art ou préserver son contexte culturel et géographique d'origine.

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