Comment les milites ont-ils évolués de la figure de brigand à celle de preux au XI ème siècle en Occident ?
Dissertation : Comment les milites ont-ils évolués de la figure de brigand à celle de preux au XI ème siècle en Occident ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar solveig--- • 18 Avril 2023 • Dissertation • 2 119 Mots (9 Pages) • 276 Vues
Le terme « miles », « milites » au pluriel est à l’origine du terme actuel militaire. Néanmoins, nous ne pouvons pas nous baser sur cette définition au XIe siècle en Occident puisque ce terme est alors en révision.
Effectivement, ce terme évoquait une dimension plus idéologique que sociale en renvoyant au prestige de l’activité guerrière qui est l’essence de l’aristocratie depuis l’époque carolingienne. Cependant, on observe dès le X ème siècle en Occident dans les sources une multiplication de l’usage des termes miles et milites, cela pourrait donc s’apparenter à un groupe sociale émergent. Ce groupe reposant sur une violence guerrière et composé de membres si ,certes hors de la paysannerie, en sont tout de même issus ce qui est mal vu alors qu’ils prennent de plus en plus de pouvoir. C’est alors qu’au XI ème siècle, à partir de l’an mil, leur état est pris en main principalement par l’Eglise. La définition de miles mute alors de celle de brigand que les bons craignent à celle de preux chevalier qu’ils célèbrent.
Nous sommes donc amenés à nous demander comment les milites ont-ils évolués de la figure de brigand à celle de preux au XI ème siècle en Occident ?
Dans une première partie. Nous allons éutdier les molites en tant ue brigand torubles de la société. Nous allons ensuite aborder l’établissement d’un pouvoir par l’eglise pour contrôler les milites. Enfin, nous allons étudier l’amélioration de l’image des milites, la glorification d’une activité guerrière légimtime dans la fin du XI ème siècle.
1. Des milites brigands
An mil : membres de l’aristocratie désobéissent au roi moines désoibéissent aux éveques, toute la société est en crise et les milites en sont un important facteur.
A. Violence illégitime en contradiction avec les valeurs chrétiennes dominantes
Pascal, distinction
>force=dans un cadre légale
>violence= le fait d’individus particuliers qui n’ont pas de droit d’employer cette violence
On repproche aux milites de céder à la triple concupiscence : désir sexuel< désir de richesse (débouche sur violences et vols)< désir de puissance (orgueil= pêché du diable)
Cf. Livre des Miracles de Sainte Foy, texte du moine bénédictin Bernard d’Angers, fin 1ere moitié du XI siècle
=vision du narrateur (ecclésiastique)et femmes du mode de violence supervirilisé des milites
Ex : Hugues de Camillac : correspond à ces caractéristiques en opposition des vœux du moine bénédictin : chasteté, pauvreté, obéissance
En reprenant les termes de la philosophie de Pascal, le principal pêché d’Hugues de Camillac est donc la libido dominanti = pulsion de puissance, envie de dominer
=refus de se soumettre à la puissance divine, incompatibilité miles/ salut de l’âme
Miles gagne du pouvoir et de l’argent par une violence illégitime.
B. Les troubes de la société
Relation féodale entre signeur et vassal apparâit dans un souci de se protéger par les seigneurs, en échange, les vassaux se voient acquérir des bénéfices tels que des honneurs ou des terres. Il arrive alors que le vassal habite le châteaux du seigneur, ce sont les milites casrti et les milites civitatis s’ils peuplent une cité épiscopale
Et cela dans un contexte d’incastellamento, militarisation de l’espace : un moyen de faire pression pour payer impôt et contrôler paysans plus facilement
Dominique Barthélémy : mutation féodale
Avec ces nouveaux seigneurs issus initialement de la paysannerie et prenant du pouvoir grâce à une relation féodale, il y a mauvaises coutumes (profitent de la croissance économique et démographique) : que parce qu’ils sont seigneurs ils font payer à ceux qui passent à travers leur domaine
Florian Mazel : « vassaux ou serviteurs armés des sires » sont ceux qui font régner l’ordre (ou le désordre), échappent aux exactions seigneuriales qu’ils imposent par la force aux paysans
(Mais pour Eglise, tous les milites, mediocres ou majores, ont pour substance la violence)
Ex : Hugues de Camillac châtelain= est devenu seigneur mais par violence
Contextes particuliers ont pu permettre l’ascension sociale par un service armé (ex: en Catalogne qui, car près de l’Islam, permettait à un puissant de prêter - en réalité donner- un cheval et un équipement guerrier à un non-noble.)
Cependant, non seulement cette relation féodale faisati prendre du pouvoir au milites, mais ces realtions féodales pouvaient ne pas être respectées et alors activer des discordes internes (guerres civiles) à la société.
Ex : Gerbert dans le même texte devait obéir et défendre Camilllac, or il a libéréer ses prisonniers, trahison
Or ce lien féodale est particuilièrement structurant de la société.
Transition :
Les milites, en tant que paysans armés imposant leur puissance sur les inermes : paysans faibles non armés, sont mal vu à cette épque, il s’agit alors de brigands, malfrats de la société qui agissent dans leur intérête et contre celui des autres.
Selon l’Église, la culture de la violence des milites mérite d’être encadrée aficn d’épargner les personnes vulnérables, les clercs, les paysans et les marchands, les « non armés », qui ne doivent pas être agressés, tout comme les églises et leur pourtour bénéficcient d’un statut particulier.
2. Une prise en main de l’ecclésia, une première vague de paix
A. Des conciles de paix
Les institutions de « paix » se diffeusaient en Europe depuis la ficn du Xe siècle. À leur tour, elles vont enrichir l’éthique des guerriers. Le chevalier est invité à mettare ses compétences militaires et sa redoutable efficcacité au service de l’ordre public assumé, en période d’affeaissement du pouvoir royal, par les hommes d’Église, par les évêques inspirateurs du mouvement de la « paix de Dieu ».
Paix de Dieu=
Réalité politique : fin des troubles internes, d’où la problématique
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