Terreur et propagande, les totalitarismes fascistes
Commentaire de texte : Terreur et propagande, les totalitarismes fascistes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Delia Bulete • 8 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 1 274 Mots (6 Pages) • 1 247 Vues
Devoir Maison
Totalitarisme terreur et propagande
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Consigne
Répondez à l’énoncé ci-dessous en rédigeant intégralement le développement. Faites un plan apparent (indiquez vos parties et sous parties).
Enoncé :
A travers une étude critique de ces documents, vous montrerez comment les totalitarismes fascistes se servent d’une pratique de la Terreur spécifique à ces régimes pour se maintenir au pouvoir. Vous montrerez ensuite comment l’encadrement des sociétés viens compléter cette Terreur.
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Le totalitarisme fait partie des systèmes politiques qui ont le plus marqué le XXe siècle, par le nombre des individus concernés, aussi que par la puissance des Etats totalitaires fascistes, comme le Troisième Reich (dirigé par Adolf Hitler de 1933 à 1945) ou bien l’Italie (dirigée par le dictateur Benito Mussolini jusqu'en 1943). En effet, le totalitarisme désigne un régime politique dans lequel un parti unique détient la totalité des pouvoirs, et ne tolère aucune opposition. Ce Décret du 1er Juillet 1937, qui énonce la mise en place des différentes tâches accordées à la SS et à la Police Secrète de l’état, extrait composé de trois paragraphes, et cette image prise en 1931 présentant les jeunes fascistes faisant partie de l’organisation Ballilas témoignent les caractéristiques de ces régimes fascistes : le contrôle de la vie population par tous les moyens, l’exigence d’une obéissance totale, une conscience et une vie privée dirigée par le chef ; tout cela pour aboutir à une modélisation d’un homme nouveau et d’une nouvelle société.
Comment ces régimes se servent-ils de la terreur spécifique afin de se maintenir au pouvoir, et notamment par le biais de l’encadrement des sociétés ?
A travers ces deux documents, nous allons voir en quelle mesure ces régimes totalitaires arrivent à se maintenir au pouvoir, par la terreur dans un premier temps, et par l’encadrement des sociétés dans un second temps.
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En Allemagne nazie, comme en Italie, la situation est favorable à l’arrivée au pouvoir de partis nationalistes, antiparlementaristes et antidémocratiques. Pour se maintenir au pouvoir, notamment pour impressionner et éliminer les ennemis, les dictateurs font régner une terreur de masse. Ils créent ainsi des polices secrètes très développées, qui ont pour but de traquer les opposants, et de régler tout problème d’ordre général. Le deuxième document, extrait du Décret du 1er juillet 1937 nous présente de nombreuses lois, dont l’autorité relève exclusivement de la Police secrète d’Etat (la Gestapo), mais aussi de l’une des principales organisations du régime nazi, fondée en avril 1925, la SS. On constate une importante présence de la police et un contrôle imminent de tous les médias. En effet la Schutzstaffel (« escadron de protection ») a le contrôle sur « les activités intellectuelles, le germanisme, l’art, l’éducation, le parti et l’Etat, etc. ». En ce qui concerne la Gestapo, celle-ci contrôle le domaine incluant le « marxisme, trahison, émigrants ». En effet, la Gestapo, ainsi que l’OVRA, surveillent et sanctionnent la moindre opposition envers le parti et font appel aux pires violences (massacres et persécutions, exécutions et déportations) pour obtenir des aveux, briser les volontés et terroriser la population par la seule mention de leur nom.
Une atmosphère terrorisante est créée à partir des méthodes violentes utilisées par ce système de terreur dans chacun des régimes. Toutefois, les persécutions et les massacres sont menées contre des communautés précises, et non seulement contre les opposants actifs. Par exemple, dans l’article c) du décret il est question de « Judaïsme » (religion des Juifs) qui pour Hitler étaient une race « inférieure » qu’il fallait éradiquer à tout prix. En effet, il a pour obsession la race « pure », à laquelle il promit la domination du monde. De cette manière il favorise le racisme et il met en place un projet d’eugénisme afin de stériliser, arrêter ou supprimer toute personne qui ne correspond pas à l’idéologie du parti et notamment qui pourrait « gâcher » l’image perfectionniste de celui-ci : « catégories répertoriées plus bas ». Cela fait référence aux personnes visées à cause de leurs origines, de leurs défauts (les asociaux, les homosexuels, les mendiants, alcooliques etc.), et non pour ce qu’ils auraient pu tenter envers le parti. Ces actions contre la population (il est ici question de « nécessité […] d’intervention active » l.5 de l’alinéa c)) jettent les bases d’une politique antisémite, et mettent en évidence la quête d’une purification raciale que ces régimes développent (l’Allemagne en particulier).
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