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Histoire Geo Les Médias 1930-40

Dissertation : Histoire Geo Les Médias 1930-40. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2020  •  Dissertation  •  733 Mots (3 Pages)  •  604 Vues

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Histoire

Devoir 2

                

Le monde divisé par les politiques influence les individus à choisir et prendre part à un débat entre deux différents groupes sociaux-politiques : la gauche et la droite.                                Ce devoir est composé de 2 documents. Le premier document est une publication du journal l’action française du 7 février 1934 qui à l’époque est l’organe du nationalisme intégral. Le deuxième document est un journal de gauche publié par Le Populaire, publié pour le parti socialiste. Ce document est également la publication du 7 février au lendemain de la crise du 6 février 1934. La crise du 6 février 1934 est une manifestation provoquée par la disparition de Serge Alexandre Stavisky. Elle créé un soupçon de corruption au sein du gouvernement, accusé d’être responsable de sa disparition. Cette manifestation a lieu devant la chambre des députés. Elle tourne à l’émeute et fait plus d’une trentaine de morts et environ 2000 blessés, ce qui fait d’elle la fusillade des forces de l’ordre la plus sanglante de la troisième république. Les médias sont au cœur de l’affrontement politique et critiquent mutuellement le parti politique opposé.                                                 Nous verrons quels impacts la presse a eu au lendemain de la crise du 6 février 1934 ?                Dans un premier temps nous verrons la critique des journaux envers le parti politique opposé et dans un deuxième temps nous verrons quelles influences ces critiques ont sur les lecteurs.

La publication du journal L’action Française au lendemain de la crise a comme titre de page « Après les voleurs, les assassins ». Ici, il s’agit d’une critique envers le parti de gauche reflétant la fusillade des forces de l’ordre envers les citoyens. De même que pour le deuxième document qui publie « le coup de force fasciste ne passera pas ». L’hyperbole du terme fasciste représente une critique envers le parti de droite accusant les manifestants de vouloir prendre le pouvoir par un coup de force.  Les journaux sont lus et interprétés par des lecteurs qui partagent et s’inspirent des dénonciations et points de vue publiés. Pourtant les journaux négligent certaines informations qui compromettraient la critique ou le point de vue visé à partager. Par exemple pour L’action Française qui accuse le parti de gauche d’assassin ne rappelle pas que parmi les morts figuraient des forces de l’ordre également. De même pour Le Populaire qui désigne les manifestants de fascistes or seulement très peu de cas l’étaient parmi les manifestants.

Les journaux ont certaines limites. Ces limites sont établies par l’effet que les médias cherchent à produire. Le point de vue radical de la presse a des conséquences sur l’opinion de la population ainsi que ses actions. Elle encourage certains comportements parfois extrêmes tel que les émeutes et manifestations. Cela permet aux lecteurs de traduire leur mécontentement face aux situations et sujets qu’expose et critique la presse. Au lendemain de la crise l’évolution de l’opinion tend à déstabiliser la République et finit par entrainer la démission du gouvernement. En effet, les points de vue qui fragilisent le gouvernement sont provoqués par l’effet attendu des médias lors d’une publication de critique ou d’énonciations des faits. De tels conséquences peuvent apparaître à travers la peur des lecteurs, or, pour provoquer cela la presse se permet d’utiliser des termes radicaux tels que « Fascistes » ou « Assassins ».

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