Etude de bataille de Normandie
Dissertation : Etude de bataille de Normandie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar GoGauche • 26 Juillet 2017 • Dissertation • 1 644 Mots (7 Pages) • 804 Vues
Page couverture pour travaux à remettre en ligne
Nom du cours : HIF 208 Histoire militaire du Canada
Travail numéro : Travail 3.1
Titre du travail : Essai comparatif
Nombre de pages (incluant la page titre) : 7
Nombre de textes et d’ouvrages ont été écrit sur la Deuxième Guerre mondiale. Cet essaie est à propos de deux textes décrivant une partie la campagne de Normandie. Ces deux textes ont été écrits sur le même sujet mais à deux époques complètement différentes. Par conséquent, bien que le sujet reste le même, la façon de l’aborder risque d’être différente. Nous allons les comparer et les évaluer afin de constater la manière dont ils décrivent cette page de notre histoire. Nous allons commencer par observer les différences et similitudes dans ces travaux. Ensuite, nous analyserons l’utilisation des sources propres à chacun et finalement, nous constaterons laquelle des deux approches est la plus pertinente.
Les deux façons d’élaborer sur le sujet diffèrent grandement. Gregory Liedtke apporte des clarifications principalement du côté des allemands. Il prend pour acquis que ses lecteurs connaissent le sujet au moins de façon générale. Ce qu’il cherche à atteindre par l’entremise de son texte n’est pas de raconter l’histoire de la campagne à des néophytes. Il veut plutôt faire connaître aux lecteurs des éléments qui pourraient lui être peu connu soit par le choix de leurs lectures ou la mentalité généralisé des historiens ayant écrit sur le sujet[1]. En se servant de trois opérations auquel de 2e Corps d’Armée canadien a participé soit Spring, Totalize et Tractable, G. Liedtke va principalement amener des faits sur les dispositifs allemands et la puissance de leurs forces pour tenter de redorer le blason des forces canadiennes. Selon lui, les forces canadiennes lors de cette campagne ont longtemps été blâmées pour leur manque de compétence et indécision alors qu’ils étaient en face d’un ennemi bien équipé et organisé.
Charles P. Stacey tant qu’à lui a produit un texte s’apparentant davantage à l’histoire dite « scientifique »[2]. En lisant son texte sur la campagne de Normandie, on constate que les faits son mentionnés un à un sans analyse ou déduction profonde. C’est principalement un récit chronologique des évènements que C.P. Stacey nous présente du 30 juin au 25 août 1944. Cela s’explique par le fait que les renseignements qu’il obtient pour écrire son ouvrage sont principalement des témoignages, journaux de guerre et autres documentations officielles de l’époque[3].
Même si l’approche de chacun semble peu similaire, il y a quand même des similitudes à observer. Les deux auteurs sont en accord en rapport à l’importance de la ténacité et la défense acharnée des allemands[4]. Par contre, Liedtke mettra davantage d’emphase sur l’importance de leur dispositif et en particuliers, en précisant certains chiffres sur leur nombre. Là où Stacey ne fait que décrire les actions des différentes unités canadiennes (principalement par nom de bataillon) contre un ennemi tenace sans trop le décrire[5], Liedtke va énumérer en plus les nombreuses unités ennemies[6] parfois en citant leurs effectifs. Cela dit, Liedtke nous informe davantage sur l’inégalité lors des combats par ces nombreux détails.
En plusieurs occasions, Stacey va mentionner que la situation est désespérée pour les allemands et que leur petit nombre leur fait défaut[7] particulièrement durant l’opération Totalize. En comparant cet extrait de l’article de G. Liedtke l’on constate un grand changement dans l’interprétation des faits. :
« …de la même manière, les historiens ont en général sous-estimé la solidité de la position allemande durant l’opération Totalize, le point de vue traditionnel voulant que les Canadiens, « malgré leur écrasante supériorité aérienne et d’artillerie, leurs cinq divisions et deux brigades blindées comptant plus de 600 chars, ne sont pas venus à bout de deux divisions allemandes décimées » n’est pas tout à fait exact[8]. »
Liedtke va mentionner lors de cette bataille qu’en fait les canadiens vont faire face à 5 divisions partielles allemandes en plus d’unité de soutien notamment de la 84e, 86e, 89e et 12e division[9].
Les auteurs vont parvenir à des conclusions différentes car les sources disponibles pour la rédaction des deux ouvrages diffèrent grandement. L’un utilise ce qui est directement disponible suite au conflit (Stacey) et Liedtke aura davantage de choix une cinquantaine d’année plus tard.
La méthode de Stacey est minutieuse et par étapes. Il y a d’abord une récolte d’information bases sur des récit préliminaires. Il affecte de plus des historiens auprès des unités majeures. Il utilise des journaux de guerre en plus de documents d’information complémentaires et des interviews des témoins et acteurs importants au besoin. Il produit et révise plusieurs fois ses narrations qui à la toute fin, devient l’histoire officielle[10].
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