Camp d'Auschwitz
Fiche : Camp d'Auschwitz. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Altro • 14 Février 2018 • Fiche • 726 Mots (3 Pages) • 928 Vues
Le camp de concentration Auschwitz
Avant de commencer, je tiens à conseiller de prendre les informations que je présenterai avec des pincettes, car le sujet que je traite est délicat, et, bien que j’aie utilisé plusieurs sources et pris cela le plus objectivement possible, certaines informations sont surement subjectives et prises d’un certain point de vue.
Déjà, un camp de concentration est un lieu fermé de grande taille créé pour regrouper et pour détenir une population considérée comme ennemie ou rejetée, généralement dans de très mauvaises conditions.
Le camp d’Auschwitz est le plus grand complexe de concentration du troisième Reich. Il tire son nom de la localité d’Auschwitz, traduit du Polonais Oświęcim (Ochfinchim), située au sud de la Pologne, et appartenant au territoire annexé à l’Allemagne après son invasion en 1939.
En l’occurrence, le camp d’Auschwitz est un camp de travail forcé décidé par les SS en 1940 ou étaient concentrés les rejetés de l’Allemagne et se transforma en camp d’extermination avec leur massacre. L’organisme officiel chargé de leur déportation est le Reichssicherheitshauptamt l’Office central de sécurité du Reich.
La vie dans le camp
En été comme en hiver, les prisonniers du camp n’ont en guise de vêtements qu’une tenue de prison légère, sans sous-vêtements, et des sabots de bois mal adaptés à leurs pieds.
Le matin, les prisonniers recevaient une boisson chaude mais pas de nourriture. Le midi, ils recevaient une soupe claire sans viande et le soir, un quignon de pain rassis. La plupart des prisonniers gardait un peu de pain pour le lendemain matin.
Les prisonniers commençaient la journée à 4h du matin avec l'appel. Ils devaient se maintenir en rangs à l'extérieur des baraquements et de rester là jusqu'à 7 heures, donc pendant 3 heures, jusqu’à ce que les officiers arrivent. Pendant ce temps, les gardes pouvaient leur infliger des punitions, pour un bouton manquant, une chaussure mal nettoyée, un truc banal. Ils pouvaient ainsi être contraints à rester une heure en position accroupie, les mains sur la tête ou recevoir des coups.
La journée de travail durait 12 heures, et le travail concernait le plus souvent la construction ou l’extraction de ressources naturelles. Aucune pause n'était accordée. Un prisonnier était même assigné aux latrines pour mesurer le temps que les détenus prenaient pour se vider la vessie et les intestins.
Un second appel était effectué le soir. Lorsqu'un prisonnier manquait à l'appel, les autres devaient rester en place jusqu'à ce que la cause de cette absence soit identifiée, même si cela devait durer des heures. Des punitions, collectives ou individuelles, étaient infligées dépendamment de ce qui s'était produit durant la journée. Les prisonniers regagnaient leur baraquement.
De huit cents à mille détenus étaient entassés dans des banquettes de bois superposées dans chaque baraquement. Incapables de s'allonger complètement, ils dormaient en long ou en travers, avec les pieds de l'un sur la tête de l'autre. Dépouillés de toute dignité humaine, ils se frappaient, se mordaient, et se battaient afin d’obtenir quelques centimètres d'espace supplémentaire pour dormir un peu plus confortablement, ce qui rendait leurs nuits très courtes.
Afin d'évacuer les sanies libérées par les détenus pendant la nuit, les lits étaient légèrement inclinés. Et les lits supérieurs (plus propres) étaient pris par les plus costauds, plus forts que ceux qui se voyaient contraints de se contenter des banquettes inférieures où en raison de la dysenterie fréquente se déversaient tout au long de la nuit les déjections venues des banquettes supérieurs.
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