Une guerre totale

DM Histoire – BARBIER P        aul 1ère 7

        L'Allemagne, une puissance montante à l'époque, cherche à se faire une place dans le monde, pousser ses frontières et ainsi s'affirmer. C'est une des raisons pour laquelle l'Allemagne a déclaré la guerre à la France le 2 août 1914. S'en suit de violent conflit faisant passer une guerre dite de mouvement, ou le déplacement rapide de troupe amène à la victoire, à une guerre de tranchées, plus lente et plus meurtrière. En 1917, cela fait presque deux ans que des hommes se battent dans les tranchées et ainsi dans les deux camps. Le document 1 est une photo monochrome prise en 1917, représentant le front de Passchendaele en Belgique. Le second document est une lettre de Maurice Genevoix envoyé à Paul Dupuy, directeur de l'Ecole normale supérieure, le 23 février 1915 évoquant la réalité des champs de batailles et des nouvelles armes utilisées. Comment un soldat en 1917 perçoit-il cette guerre ? Dans un premier temps, nous verrons que les soldats étaient assimilés à des bêtes puis nous verrons que l'armée était abattu moralement, physiquement et même socialement.

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                En premier lieu, les soldats sont semblable aux animaux.

        Tout d'abord, cette guerre est une guerre de brute de par sa brutalité. En effet, sur le champ de bataille, il n'y a pas de place pour les sentiments, les états d'âmes : tous le monde se fiche qui vous êtes, d’où vous venez, si vous avez une famille, des enfants, vous êtes sur le front pour combattre. De plus, c'est un rapport de force qui se met en place : La défense est proportionnelle voir supérieur à l'attaque et cela se fait sans réflexion, sans communiquer et ainsi la violence augmente sans fin. Des prisonniers seront même remis de leur peine pour aller aider le front, et « nettoyer » les tranchées adverse d’où leur nom : « les nettoyeurs de tranchées ».

        Ensuite, les armes nouvellement conçut et utilisées sont de plus en plus meurtrières. En effet, comme le montre le document 1, les bombardements, les tirs répétitifs font des fronts, des zones de non vie appelées alors « No man's land ». Les nouvelles armes sont des grenades, des bombes, des mitrailleuses, l'utilisation de mortier, ou encore de gaz toxiques, comme le gaz moutarde ou le chlore, tuant tous deux lentement et dans d'atroces souffrances. Du côté des allemands, on utilisa même le lance-flamme. L'aviation, initialement utilisée à des fins de reconnaissance et par la suite utilisée pour lâcher des charges explosives : C'est la course à l'armement.

        Enfin, Les soldats vivent dans d'abominables conditions de vie. Leur hygiène est très minimaliste : ils ne peuvent se laver, se raser ou encore changer de chaussure ou de vêtement que lorsqu'ils vont à l'arrière : très rarement. La nourriture, elle aussi, est mauvaise : le pain et le vin ne sont pas aimé des soldats. De plus, l'alimentation est quasi toujours la même avec des patates, du pain et de la viande de bœuf. Tout cela donne naissance à un marché parallèle entre la campagne et le front. Les rats sont aussi un problème car ils amènent tiques, puces et maladies dans les tranchées. Aussi, les « poilus », nom donné aux soldats français à cause de leur manque d'hygiène,  doivent supporter au quotidien les cadavres, ainsi que les « morceaux » de corps comme en témoigne le document 2 : « des paquets d'entrailles » ou encore « paquets de chair humaine ».

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