Le travail des femmes durant les deux guerres

SYNTHÈSE INDIVIDUELLE

Sujet : Le travail des femmes durant les 2 guerres

Les acteurs principaux de la Première et de la Seconde Guerre mondiale sont, naturellement, les hommes qui sont au front pour combattre. Mais qu’en est-il du rôle des femmes pendant ces deux périodes ? Quelles étaient leurs missions ? Pour répondre à ces questions nous allons, à l’aide des documents cités en fin de synthèse, étudier dans un premier temps le travail des femmes durant la Première Guerre Mondiale en France puis ses différences avec la Seconde Guerre Mondiale. Nous finirons par dresser la portrait d’une femme devenue une des figures emblématiques de la Seconde Guerre Mondiale.

Durant la Première Guerre Mondiale, les femmes ne participaient pas au combat mais étaient tout de même d’une grande utilité pour leur patrie. En effet, leurs rôles étaient multiples et consistait, la plupart du temps, à remplacer celui des hommes. Elles palliaient le manque dans plusieurs secteurs tels que l’agriculture, la distribution du courrier, le travail dans les usines et dans le transport…

Concernant le domaine agricole, suite au départ des hommes au combat, la situation était critique. La France est entrée en guerre au moment des moissons, moment le plus crucial de l’année or en 1914, 56% de la population est rurale et dépend du travail dans les champs. Il était donc important que les femmes assument le travail dans les champs.

De nombreuses femmes travaillaient déjà avant la guerre mais leur rôle était considéré comme secondaire. Leur recrutement dans les usines d’armement fut donc un évènement marquant pour l’époque et leur a valu le surnom de « munitionnettes ». Elles y travaillaient pendant plus de 10 heures par jour avec des conditions de travail inférieures à celles que les hommes connaissaient. Effectivement, elles étaient payées 2 fois que les hommes et n’étaient plus couvertes, les lois de protection des ouvriers ayant été abolies pendant la guerre.

Parlons maintenant du rôle des femmes dans les hôpitaux. Les infirmières ont occupé une place très importante en soignant les soldats blessées cependant, elles étaient trop peu nombreuses, les hôpitaux ont vite été saturés et les ressources manquaient c’est pourquoi des organismes de charité ont fait appel à des bénévoles pour soigner les « gueules cassées » directement au front. Ces femmes sont devenues des icônes appelées « Anges blancs » qui ont fait face quotidiennement aux atrocités de la guerres et aux corps mutilés.

Dans le thème de la dévotion des femmes, on peut parler des « marraines de guerres » qui écrivaient des lettres, envoyer des colis aux combattants et visitaient ceux qui avaient besoin de soins. Par le biais d’agences ou de la presse, les volontaires de tout âge pouvaient décider de devenir la marraines d’un soldat afin de lui apporter du réconfort et soutien dans ces moment où nombreux se sentaient seuls.

Nous avons pu voir dans cette première partie que les femmes ont du faire preuve de générosité, de courage parfois et de beaucoup de patriotisme afin de surmonter au mieux les conséquences humaines, économiques ou encore agricole de la guerre pour la France.

Après 1918, il était exclu que les femmes continuent

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