Infirmière pendant la grande guerre
Commentaire de texte : Infirmière pendant la grande guerre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Foudil GUIDAH • 14 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 775 Mots (4 Pages) • 1 417 Vues
Cette revue à été rédigée par Christophe DEBOUT, enseignant chercheur qui a contribué à la création d'un département des sciences infirmières et paramédicales (DSIP) dont il est le directeur. Le titre de l'article s'appelle « Soigner les soldats de la Grande Guerre, la contribution des infirmières. » Cet article a été publié dans la revue n° 786 dans Soins en juin 2014 (pp 6-17). Dans cet article, l'auteur nous fait part de l'évolution de la profession d'infirmière dans le cadre de la Guerre 14/18. Dans un premier temps, nous allons faire une synthèse de cet article puis nous tenterons de l'analyser.
Les infirmiers et les infirmières de la grande guerre ont dû mettre en place des stratégies d'adaptation durant ces quatre ans. Ces quatre années de combat ont été rudes autant pour les soldats que pour les soignants. Les infirmières soignaient dans des conditions très difficiles où l'hygiène avait parfois du mal à être respectée. Face à ces corps mutilés, abimés par cette guerre nouvelle beaucoup plus meurtrière et longue que les précédentes, des avancées importantes dans le domaine de la santé ont été réalisées (par exemple la radiographie mobile avec Marie Curie) afin de mieux prendre en charge les blessés. Les soignantes ne s'attendaient pas à voir de telles plaies (dues aux nouvelles armes et techniques de guerre, éclats d'obus entre autre), et se retrouvent alors devant des hommes qui arrivent polytraumatisés (fractures, atteinte du rachis, plaies ouvertes de l'abdomen etc...). Par ailleurs les épidémies font rage (grippe espagnole, tuberculose etc). Les règles d'hygiène étant difficilement respectables, des infections se développent très rapidement. En plus des septicémies, le tétanos fait aussi son apparition (contamination des plaies par la terre des tranchées). Petit à petit, la profession s'est féminisée, les hommes étant réquisitionnés pour combattre au front. Les infirmières pratiquaient des soins directs (soins de pansement, confort, alimentation saine et sommeil réparateur du soldat), indirects (coordination des parcours de soins des patients), relationnels pour un retour à la vie normale et gestion des syndromes post traumatiques.
Je pense que l'auteur a voulu mettre en avant la difficulté qu'ont éprouvée les infirmières pour aller au bout de leur « mission ». Et que, malgré les conditions
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éprouvantes elles sont restées aider et soigner les blessés parfois jusqu'à être faites prisonnières pour ne pas abandonner les blessés intransportables. L'auteur met en avant les conditions hostiles dans lesquelles les soignantes travaillent: structures de soins mobiles qui se rapprochent de plus en plus du front, bruits incessants, aucun confort pour les soignants et les soignés, présence de rats et autres parasites, manque d'eau. Tout ceci rend les règles d'hygiène (pansements réutilisés à peine lavés) quasiment impossible à respecter.
Ces infirmières qui viennent de différents horizons (pays) et d'origines sociales variées (« certaines sont bénévoles, d'autres sont issues d'organisations féminines ou encore possèdent un statut particulier
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