Bilan De La Première Guerre Mondiale

Ouvrage conseillée : Nicolas Beaupré d’une guerre à l’autre 1914-1945 Histoire de France BELIN 2012

Période entre deux guerres est marqué par les conséquences de la guerre, et par la crainte d’un nouveau conflit.

On passe d’un impossible retour à la guerre, à la montée des extrêmes. On redoute que cela recommence.

La France a connu une saignée démographique aux effets prolongés. Apparaît une nouvelle catégorie, les anciens combattants. Elle a subi beaucoup de destruction et entreprend la reconstruction, c’est bon pour l’économie. Traumatisme moral qui entraîne une tendance de pacifisme. Ce traumatisme est entretenu par les monuments aux morts, par le cinéma, etc.

Désir d’oublier la guerre, les années folles.

1930, crise éco, sociale et politique avec la remise en cause de la démocratie libéral.

Des tensions internationales vont aboutir à la deuxième GM.

L’état d’esprit au début de la 2ème GM est différent de celui de la première.

Il y a une résignation à aller au combat.

I. L’ombre portée de la guerre

A) Le bilan démographique et matériel

1° Une saignée démographique aux effets prolongées.

*Les pertes :

1 300 000 soldats sur 7 900 000, 16,7% soldats tués 1ère GM

3 000 000 blessés.

40 000 civils tués à cause de bombardements, de la guerre, etc.

Déficit des naissances, environ 1 500 000 naissances n’ont pas eu lieu. Avant la guerre 750 000 naissances après 400 000.

Phénomène de rattrapage, tout ce qu’on a pas fait pendant la guerre on le fait après, grande poussée des naissances.

Répercutions sur la pyramide des âges, les gens qui sont morts pendant la guerre et ceux qui ne sont pas nés, cela crée un déficit car il y a un manque de population active pour travailler pour payer les impôts, etc.

On retrouve un phénomène de féminisation de la population. Beaucoup de femmes célibataires le marché des hommes est restreint =)

On doit faire appel à l’immigration pour l’effort de reconstruction.

1 000 000 étrangers avant la guerre, 1919 = 1 400 000, 2 700 000 après.

*Dégâts matériels :

Destruction matériel (la guerre dans le paysage), 10 départements français dévastés, 2 500 000 hectares de cultures dévastés, beaucoup d’infrastructure dévastés = 34milliards de francs de destruction.

Pendant la guerre baisse de la production un peu partout sauf dans la production d’armements. Le K productif a beaucoup diminué.

La reconstruction s ‘annonce difficile.

La loi du 17 avril 1919 organise cette reconstruction.

Elle a eu un effet stimulant sur l’éco, en donnant du travail, elle a dynamisé la modernisation en reconstruisant des usines neuves.

25milliards de francs a été investi. La reconstruction est achevée en 1931.

Appauvrissement financier et dérèglement monétaire. La France, pour payer la guerre a vendu ses avoirs à l’étranger. Elle se débarrasse progressivement de ses réserves d’or, elle s’endette.

Dévaluation de la monnaie, inflation, les prix quadruples.

Les prix augmentent plus vite que les revenus. Le bilan est la dévaluation du franc, la première. Après la guerre on a essayé de réévaluer le franc, mais c’est impossible. C’est R. Poincaré en 1936, qui le stabilisera. Cela démontre la dépendance du pays par rapport à ses créanciers.

On prouve la dévaluation en 1928 du franc au 4/5. Un homme qui avait 100francs se retrouve avec 20francs.

On note aussi une accélération de l’innovation. (Taylorisme), importance des gains de productivité.

B) le bilan social, inégalités et renforcement des acteurs collectifs

1) De nombreux perdants :

Pendant la guerre, toutes les classes sociales ont vécu les réalités de la guerre. Le conflit n’en a enrichi que quelqu’uns.

Les perdants :

La paysannerie, les plus grandes pertes démographiques, pendant la guerre certains ont connu une certaine aisance. Les prix agricoles ont augmenté, car moins de MO donc plus rare donc bim les prix.

Ils peuvent acheter

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