URSS: Comment un empire implose

URSS : comment un empire implose; L’histoire, n°485-486

Introduction :

        Nicolas Werth est auteur de cet article. De plus, il est un historien français spécialiste de l’histoire de l’Union Soviétique. Il est aussi directeur de recherche à l’Institut d'histoire du temps présent. L’article écrit est très récent, il datent de juillet-août 2021 et traite de l’implosion de l’URSS.  Comment l’URSS a-t-il pu s’éteindre brutalement le 25 décembre 1991 à la suite d’un putsch manqué ?  Après avoir vu la fragilisation de cette empire et la montée en puissance du nationalisme, il conviendra de voir l’affrontement Eltsine-Gorbatchev qui mènera à sa perte.

La fragilisation d’un empire :

    Depuis les années 1970, l’URSS est confronté à une crise démographique. En effet, sa population perd quatre ans d’espérance de vie notamment chez les hommes et sa population active diminue considérablement ce qui baissera sa productivité et sa consommation . A cela s’ajoute la montée en puissance de la compétition entre  les soviétiques et les États-Unis. Ces derniers  instaureront une pression sur l’URSS  durant huit années.  De plus, ses dépenses militaires sont affligeante à cause de la gestion de l’Afghanistan. Elles représenteront à la fin des années 80 entre 15 et 18 % de son PIB.  Par dessus tout cela, une autre crise vient s’immiscer entre celles déjà existantes, la crise idéologique et morale. Elle reproche aux soviétiques d’être dans l’incapacité d’endiguer les nouvelles technologies d’une information mondialisé. Cette crise libérera donc la parole et favorisera les revendications concernant le nationalisme et l’indépendance de certains pays.

Une montée en puissance du nationalisme dans ses rangs :

        Depuis sa création, l’URSS ne fait pas l’unanimité chez tous les pays. Certains comme les États Balkans ont été intégré contre leur grès lors du pacte germano-soviétique de 1939.         Ainsi, ce sont ces derniers qui seront à l’origine de l’éclatement soviétique. Pour le moment, ils forment collectivement un front populaire dont la plus grande action sera de formé une grande chaîne humaine de 2 millions de personnes de la Lituanie à l’Estonie lors du 50ème anniversaire du pacte le 23 août 1989.  En mars de cette  même année, ils remportent les élections de l’assemblé constituante ce qui leur permettront d’avoir un pouvoirs étendu. Parmi les États Balkans, la Lituanie sera la première à proclamé sa souveraineté nationale et dénonce leur annexions comme une chose inégale , ce qui ne passera pas du tout chez les soviétiques. La Lettonie et l’Estonie suivront cette démarche mais plus modérément. L’Estonie reprendra son drapeau, son fuseau horaire avec la Finlande et changera sa langue officiel pour l’estonien. Les pays du Caucase emboîtent  le pas au pays Balkans mais leur indépendance se fera dans le chaos. Notamment à cause du rattachement de la région du Haut-Karabakh qui est disputé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Finalement, cette région sera attribué à l’Arménie mais entraînera un mouvement anti-arméniens qui fera des centaines de morts à Bakou, la capital de l’Azerbaïdjan. A la suite de ce drame, le Soviet  Arménien verra le jour et remportera les élections du congrès et les locales en Arménie. Par la suite, ce front populaire fera la même chose qu’en Estonie, c’est à dire, il remettra en place son drapeau et ses symboles acquis lors de sa brève indépendance de 1918 à 1920. Il finira par proclamé de nouvelles lois arménienne ce qui marque d’une autre manière sa souveraineté nationale. En ce qui concerne les républiques musulmanes , ces dernières sont les moins prêtent à proclamer leur indépendance. Cependant, celle d’Asie centrale sont celle qui pourrait faire « éclater l’empire » grâce à leur démographie mais elles ne sont pas apte pour le moment. Pour finir, le dernier pays qui posera des problèmes à l’URSS sera l’Ukraine grâce à Leonid Kravtchouk son « Homme du sérail »  se liera d’amitié avec Boris Eltsine le rival de Mikhaïl Gorbatchev chef de l’Union soviétiques.

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