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L’Europe et la guerre froide : 1980-1991 (de la naissance de Solidarnosc à l’implosion de l’URSS)

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Par   •  30 Décembre 2016  •  Analyse sectorielle  •  1 442 Mots (6 Pages)  •  1 084 Vues

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Histoire option: L’Europe et la guerre froide : 1980-1991 (de la naissance de Solidarnosc à l’implosion de l’URSS)

Après la seconde guerre mondiale, l’Allemagne est divisée en quatre zones d’occupation. L’Est est occupé par les alliés occidentaux et l’ouest par les soviétiques. Suite à des divergences idéologiques, les relations entre les deux grands vainqueurs de la guerre, les Etats-Unis et l’URSS, se dégradent entraînant la division du monde en deux blocs. L’Europe divisée en deux souhaite retrouver son indépendance et son unité. C’est l’effondrement de l’URSS qui marque la fin de la guerre froide et la fin de la division de l’Europe.

Quels ont été les évènements entre 1980 et 1991 qui ont entrainé la fin de la guerre froide en Europe ?

Notre travail traitera des différents évènements ayant entrainé la fin de la guerre froide en Europe. La première partie est consacrée à Gorbatchev et à sa politique de la Perestroïka, ensuite, nous verrons la fin des démocraties populaires et la chute du mur de Berlin. Le travail se terminera avec la réunification allemande ainsi que l’éclatement de l’URSS.

Gorbatchev et sa politique « Perestroïka » en 1985 et la  reconstruction européenne  

Gorbatchev devient secrétaire général du parti communiste en 1985.  Le communisme est une organisation sociale et politique prônant l’égalité et la mise en commun des biens. Un des buts premiers de Gorbatchev est de relancer l’économie, qui est au plus bas. Pour relancer celle-ci, il doit agir de façon radicale, et met en place la Perestroïka (trad. : la reconstruction), qui est un programme de réforme socio-économique qui consiste de passer d’une économie planifiée à une économie de marché, ce qui implique une grande autonomie sur le plan financier. C’est du libéralisme économique. Le libéralisme est une doctrine se fondant sur la liberté et sur l’idée du droit individuel dans tous les domaines (social, politique, économique). Mais malheureusement, les entreprises étaient tellement habituées à leur mode de fonctionnement (obéir aux ordres de l’échelon supérieur), que toutes ces réformes furent un échec, le pays se retrouva ainsi entre une économie planifiée et une économie de marché, ce qui rendit la Perestroïka très impopulaire, qui était sensée apporter une touche innovatrice. C’est ce mécontentement général qui mit une tension entre les autorités et le peuple, ce qui créa une hausse du marché noir.

Avec la Perestroïka, Gorbatchev mit en place une politique nommée Glasnost (trad. : publicité), c’est une politique de la liberté d’expression et de l’information qui a pour but aussi de rendre le régime soviétique plus moderne en permettant au peuple de s’exprimer, de supprimer la censure. Auparavant, l’empire de l’URSS mettait en application une politique impérialiste, qui est un phénomène de domination collective d’un Etat. Dans un premier instant, la presse et les émissions télévisées défendaient les réformes instaurées par Gorbatchev, ne voyant que leur aspect positif de liberté d’expression. Mais par la suite vont apparaître les premières grèves pour des questions de nationalisme, car avec l’autorisation de la Glasnost, le peuple peut remettre en question l’autorité de l’Etat.

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1990, Ukraine, grève de mineurs pour réclamer plus de savon

Après avoir initié le dialogue avec le président des Etats-Unis de l’époque, Ronald Reagan, dans le but de réduire les armes nucléaires, Gorbatchev pense qu’il est impératif de s’ouvrir à l’Europe. Il veut d’ailleurs organiser un accord de rapprochement dans 3 domaines : militaire (en réduisant l’armement), économique (via des traités entre la CEE et le COMECON), et socio-politique (en encourageant l’Europe de l’Est à plus se tourner vers la démocratie).

Ce rapprochement entre l’Europe et l’URSS soulèvera la question de l’Allemagne divisée, de sa possible réunification, et sèmera le début de la fin de l’empire soviétique.

Fin des démocraties populaires et la chute du mur de Berlin en 1989

Les démocraties populaires sont les pays occupés par l’URSS durant la guerre froide. Les démocraties populaires sont considérées comme une dictature par les démocraties libérales. En effet, elles fonctionnent avec un parti unique, une restriction de la liberté d’expression et d’opinion, une absence d’élections et une économie entièrement contrôlée par l’Etat. Il n’y a plus de respect des droits fondamentaux de l’Homme. Le régime politique des démocraties populaires va à l’encontre d’une politique démocratique. Une démocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir émane du peuple.

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