Guerre civile chinoise
Étude de cas : Guerre civile chinoise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mart08g • 6 Février 2020 • Étude de cas • 2 857 Mots (12 Pages) • 867 Vues
La guerre civile chinoise
De 1919- 1949
Le contexte historique :
En octobre 1911 la Chine moderne est officiellement née avec la chute de l’empire mandchou. La « Révolution de 1911 » a créé la république et le gouvernement du Kuomintag (parti nationaliste), dirigé par Sun Yat-sen qui se hisse au rang de héros ou même de leader national mais c’est que en 1923 qu’il accédera au pouvoir. Lors de son combat pour la souveraineté sur la république de Chine, il doit faire face au gouvernement des seigneurs de la guerre qui se trouve dans le nord du pays. Il a alors demandé de l’aide aux pays occidentaux mais ceux-ci refusent alors il décide de se tourner vers l’Union soviétique, et grâce à eux il crée une véritable force armée et pacifie le pays. Cette guerre oppose alors deux partis, les nationalistes (KMT, Kuomintang) et le parti communiste chinois (PCC).
En 1925, Wang JIngwei le successeur de Sun Yat-sen est en charge de commander le gouvernement nationaliste et devient aussi l’aile gauche du Kuomintang. Celui-ci est toujours fidèle à l’alliance avec les communistes, l’aile droite du parti, qui est notamment guidé par Tchang Kaï-check mais celui est contre cette accord.
En mars 1926, Tchang allègue un complot contre lui et décide donc de créer la loi martiale à Canton et restreint le droit d’accès des communistes vers Kuomintang.
En juillet 1926, l’Armée nationale révolutionnaire entreprend l’expédition du Nord, qui est une campagne militaire dirigée par le parti nationaliste chinois aussi appelé Guomindang ou GMD et a comme général, Tchang. Son principal objectif était d’unir la Chine mais en gardant un certain contrôle dessus donc en arrêtant le gouvernement de Beiyang et aussi au pouvoir des seigneurs de la guerre locaux. Elle entraine le début de la « décennie de Nankin » et aussi à la réunification chinoise. Le PCC profite aussi de leur collaboration à l’expédition et voit une abondance de militants grâce à l’extension des grèves ouvrières et des revendications paysannes en Chine.
La Rupture du front uni :
En janvier 1927, face à la conquête croissante de Tchang Kaï-check, Wang Jingwei change le gouvernement de Canton à Wuhan (la capitale de la province du Hubei), où ses alliés communistes sont importants. En mars, alors que l’armée du Kuomintang se trouve toujours au nord, des travailleurs de Shanghai, encouragés notamment par les communistes, prennent le contrôle de la ville. L’armée nationaliste arrive par après et découvre Shanghai aux mains des ouvriers et communistes.
Dans le but de contrer l’influence des communistes, Tchang choisit d’intervenir par la violence, avec l’aide de la Bande Verte (association secrète créée afin de protéger les chinois de l’ethnie des Han) et une triade locale (mafia puissante), l’ensemble intervient brutalement et ce qui résulte par 300 morts officiels et plus de 5 000 « disparus ». La gauche accuse les actions des communistes de Tchang mais il décide déplacer à Nankin (la capitale du Sud) un gouvernement dont il est le responsable.
Alors dans le Kuomintang une purge est ordonnée contre les communistes. Les conseillers soviétiques du Kupmintang sont obligés de quitter le pays petit à petit et donc abandonnent les chinois communistes à leur sort.
En juillet, Wang inefficace face à Tchang, abandonne à son tour les communistes et rejoint le gouvernement de Nankin.
Les Soulèvements communistes
Pendant que l’expédition du Nord continue, les communistes débutent une série de soulèvements armés.
Le 1er août 1927, le rassemblement du PCC, dominées par Zhou Enlai, se révoltent à Nanchang : les détachements rebelles créent les premiers groupes de l’Armée rouge chinoise.
Le 7 septembre, à Hunan et le Jiangxi, Moa Zedong dirige une révolte de paysans, où il établit un soviet : le soulèvement est écrasé par le rassemblement du PCC, mais Moa parvient à prendre la fuite. Le rassemblement prends alors en contrôle plusieurs régions du sud de la Chine.
Le 11 décembre à Canton, une révolte prend le contrôle de la ville et monte un soviet mais sont écrasée par l’armée trois jours plus tard. Alors dans les montagnes du Jinggang (elles se trouve dans une région frontalière éloignée entre la province du Jiangxi et celle du Hunan), Zhu De rejoint Mao Zedong et lui donne de l’expérience militaire ainsi que des conseils.
Pendant ce temps, après l’expédition du Nord et la conquète de Pékin en juin 1928, le parti nationaliste, le Kuomintang revendique le règne sur toute la république de la Chine, son gouvernement étant reconnu partout, dans toute la Chine.
La république soviétique chinoise :
A l'automne 1931, Mao Zedong regroupe plusieurs foyers communistes pour créer « La république soviétique chinoise » et en devenir le président. La mise en place de la république a été facilitée par le départ pour le nord des troupes de Tchang Kaï-Chek pour combattre les japonais, envahisseur de la Mandchourie, de laquelle il avait fait un état fantoche appelé « le Mandchoukouo ».
Selon Jung Chang et Jon Halliday, à son apogée, la république soviétique chinoise devait être constituée de près de 150 000 km² de territoire et de 10 millions d’habitants.
Mais de 1931 à 1934, la république soviétique chinoise a été victime de nombreuses attaques visant à la détruire, c'est le Kuomintang qui en est responsable. Leur plan était relativement simple. Étant donne leur supériorité numérique, ils ont pu mettre en état de siège le soviet de Jiangxi, principale territoire de la Chine « rouge ». Mais dans une manœuvre plus qu'osé près de 86 000 hommes on pu s’échapper après 1 an et demi de siège, même si apparemment Tchang Kaï-Chek les aurait délibérément laisse fuir vers l'ouest du pays, dans ce qui est notre prochain point, La longue marche.
La longue marche :
Cette marche a été menée par le parti communiste chinois de Mao Zedong après avoir réussi a briser l'encerclement de l’armée nationale révolutionnaire menée par Tchang Kaï-Chek.
Elle aura durée un peu plus d'un an ( 370 jours ), pour un total de prés de 12 500 km parcouru en ayant traversée 11 provinces et combattu contre les troupes du Kuomintang qui étaient à leur trousse. Mais à cela, s'est rajouté les troupes locales des provinces, non content de voir autant de soldats débarqué chez eux.
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