Suite cours histoire de Louis XVI
Fiche : Suite cours histoire de Louis XVI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anne56170 • 21 Novembre 2015 • Fiche • 896 Mots (4 Pages) • 991 Vues
Chapitre 2 : la France en 1774
On parle du royaume que le jeune Louis XVI hérite en 1774. En effet, Louis XV mauvais monarque est passé du bien aimé ou très mal aimé. En effet, il semble que ce soit un châtiment de Dieu : le roi débauché sous la coupe de maîtresse voluptueuses, la fiscalité frappe les petites gens et enrichissent les financier, l’échec de la guerre de Sept Ans, les pauvres affamés un trio de ministres impopulaires et le renvoi des anciens parlements.
I) la bataille des idées
On parle du mouvement dans les mentalités, dans le domaine culturel. Les philosophes du siècle des lumières ne sont pas aussi subversifs que l’on pourrait l’imaginer mais ceux-ci bénéficient de l’appui et voire de la protection des puissants des ministres et grands seigneurs. Il y a la censure des ouvrages à laquelle on ajoutera la contrefaçon et la contrebande des livres. Il ne faut pas dire que les Lumières ont produit la révolution mais la Révolution a inventé les Lumières. La philosophie des lumières s’adresse aux élites cultivées. On note le progrès de l’alphabétisation et une diffusion de l’imprimé par affiches et journaux. Les années 1750 – 1760 sont marquées par la véritable césure sur le plan intellectuel. EN effet, ce sont les années phares dues Lumières. L’Europe des Lumières doit présenter ces idées : le programme des philosophes témoigne d’une aspiration au bonheur… ; l’expérience, la raison et les progrès permettent de faire reculer les ténèbres de l’ignorance… ; l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert publiée de 1751 à 1766 est une œuvre collective et immense qui donne la parole à des auteurs.
Aux Lumières répondent les anti-lumières autour des jansénistes et du parti dévot.
II) Vers la déchristianisation ?
La pratique religieuse révèle plutôt une déchristianisation en profondeur du monde rural. On voit certains signes qui montrent une désaffection comme dans les grandes villes où parfois la moitié des urbains n’assistent plus à la messe ; la baisse des vocations après 1750 autant en direction des couvents que des paroisses avec une nouvelle sociologie du clergé. Il semble bien que la rupture avec la discipline morale de l’Eglise soit une réalité. Les études en histoires religieuses ont permis de mieux comprendre les réactions dans les provinces pendant la révolution. La grande majorité des évêques, des curés et des membres de congrégations religieuses exercent leurs devoirs pastoraux et leurs missions avec sérieux et dévouements. La disparition de la piété baroque du XVII ème siècle laisse place à une plus grande intériorisation de la foi.
III) Une France rurale
La population est la première richesse du royaume. La France est donc une puissance démographique ; 80 % des habitants du royaume sont des ruraux dont 9/10 des paysans. La génération née entre 1765 et 1775 est nombreuse. La croissance de la population des villes s’explique par les mouvements migratoires. Cette augmentation de la population, on l’estime à 2.5 millions pour les années 1775 à 1789 avec un recul de la mortalité (infantile et juvénile).
La diversité des terroirs
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