Les contestations de l'autorité royale au XVIIe siècle en France
TD : Les contestations de l'autorité royale au XVIIe siècle en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jocid • 17 Novembre 2022 • TD • 432 Mots (2 Pages) • 296 Vues
Dans quelle mesure s’opposer et contester l’autorité royale renforce l’affirmation de l’Etat moderne au XVIIe siècle, au « Grand siècle » ?
I) Résister à l’absolutisme: contester un système dans lequel on est intégré pour obtenir la faveur du roi
- Les contestations nobiliaires
- Les contestations parlementaires
- Limites : un renforcement de la prérogative royale
II) Résister à l’absolutisme : rechercher un compromis dans une situation de conflit avec le roi
- Des résistances locales
- Des résistances liées à la fiscalité
- Des résistances religieuses
III) Résister à l’absolutisme : s’opposer à une forme d’autorité et la refuser sans pouvoir l’exprimer, se faire entendre « le grand refus des humbles » Denis Richet
- Révoltes populaires et émotions populaires
- Une réponse de l’Etat royal : « le grand enfermement »
Il s’agit d’une notion qui à été développée par le philosophe Michel Foucault. En effet, la misère occupe une place prépondérante dans la société et la multiplication des révoltes et des crises de subsistances vont entrainer une augmentation du nombre de pauvres au XVIIe s.
La situation des pauvres est plus supportable dans le milieu rural où l’entraide est très répandue, contrairement aux villes, dans lesquelles se concentre les plus démunis et où la charité, très limité, ne suffit plus. Dès le XVIe s., la vision de la société vis-à-vis des pauvres évolue et passe d’un statut pitoyable, car rappelant la condition du christ, à un groupe social imprévisible, vagabondant et menaçant que l’Etat se doit de contrôler. Il n’est pas question de révoltes directes de la part des pauvres, mais plutôt d’une répression opérée par l’Etat sur cette classe sociale à cause de l’image très négative de ce qui est considéré comme de mauvais pauvres. Ces derniers se démarquent en étant des victimes de handicaps ou souffrant de vieillesse, où tout autres caractères les empêchant de s’intégrer dans la société et le monde du travail, reposants sur la mendicité. En opposition, les bons pauvres tombés par accident dans la mendicité vont être aidés grâce à une assistance publique contrôlée par les municipalités l’Eglise et l’Etat. Le roi, plus particulièrement après 1698, va développer un contrôle sur les hôpitaux, bâtiments dans lesquels les pauvres seront plus ou moins enfermés en dehors de la vue de la société, afin de les maitriser, tout en leur apportant, en plus des menus soins prodigables, une éducation de prévention à la criminalité. Toutes ces mesures ont pour but de maitriser une partie de la société qui est jugée dangereuse et que l’on assimile à la tendance de résistance face à la société en place et dont ils sont exclus.
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