La France du premier XVIIe siècle
Cours : La France du premier XVIIe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar shiki • 4 Mars 2017 • Cours • 1 557 Mots (7 Pages) • 624 Vues
La France du premier XVIIe siècle
Est-ce que l’œuvre entreprise par Henri IV sera un gage de stabilité pour la monarchie ?
Edit de Nantes 1598 → engage le royaume dans pacification
Règne d'Henri IV
Règne de Louis XIII :
I. 1598 – 1617:la monarchie restaurée à l'épreuve de la régence
1. La « Restauration henricienne »
Permet au royaume de se reconstruire après les guerres de religion.
Royaume de France a pâti des guerres de religion, mais à ces guerres se superposent une mauvaise conjoncture climatique : le petit âge glaciaire (2e moitié du XVIe siècle). Ex en 1482 le port de Marseille a gelé. Henri IV entame une œuvre de redressement. Il est épaulé par le duc de Sully (1559 – 1641), surintendant des finances (protestant qui a réchappé de la St Barthélemy et qui reste fidèle à Henri IV).
Premier volet : redresser les finances
La Paulette, 1604 : impôt destiné à mettre la noblesse à contribution, État prélève 1/60e du montant de la valeur d'un office.
Politique financière menée par Sully efficace.
2ème relancer économie
Propagande, transformer le royaume de France en « royaume d'Astrée » → fille de Zeus, représente l'abondance.
Slogan d'Henri IV « labourage et paturage sont les deux mamelles de la France.
Asséchement des marais, plantage de vignes, grande attention portée à industrie textile et manufactures, impulsion venue des Cévennes où plantation de muriers., Barthélémy de Laffemas.
Oeuvre de restauration qui dure une dizaine d'années après édit de Nantes.
Politique qui s'arrête subitement par l'assassinat d'Henri IV le 14 mai 1610 par François Ravaillac.
Henri IV souffre d'une absence de descendant, son mariage était resté stérile. Il obtient l'autorisation d'être démarié et on lui permet de se remarier avec quelqu'un capable de lui fournir un héritier, Marie de Médicis en 1600. En 1601 naissance du futur Louis XIII.
2. Les faiblesses de la Régence (1610 – 1614 / 1617)
Marie de Médicis déclarée régente le soir même. Théoriquement régence doit prendre fin en 1614.
En apparence, la situation politique reste stable, mais répit de courte durée. Très vite, les grands veulent profiter de cette régence pour revendiquer pouvoir
Prince de Condé (Henri II), Duc de Guise (Charles III) → prennent les armes, on les achète pour les calmer, on leur donne de l'argent. Très rapidement cette régence signifie qu'on dilapide la cagnotte amassée par Sully.
États généraux 1614 – 1615 : Marie de Médicis y voit occasion d'y proclamer la majorité de Louis XIII, elle continue de gouverner dans les faits.
La date de 1615 correspond aussi au mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche (1601 – 1666), infante d'Espagne.
Marie de Médicis continue de régner avec un couple de favoris : Concino Concini (vers 1575 – 1617), le maréchal d'Ancre, et Léonora Galigaï (1571 – 1617) → coup de majesté : 1617, assasinat de Concino Concini et de Léonara Galigaï pour rétablir l'autorité du roi.
Favori de Louis XIII qui récupère les rennes du pouvoir : duc de Luynes (1617 – 1621).
Marie de Médicis aimerait récupérer sa place de choix. « Guerres de la mère et du fils » entre 1619 et 1620, elle va dans l'opposition et s'oppose militairement à Louis XIII. Richelieu œuvre à leur réconciliation et en 1621 Marie de Médicis revient à la cour.
Ascension fulgurante de Richelieu, jusqu'à devenir le principal ministre.
II. Richelieu, Louis XIII et le ministériat
1. Le choix de Louis XIII : Richelieu et la raison d’État
Armand Jean du Plessis de Richelieu (1585 – 1642)
Au départ il est évêque de Luçon, Marie de Médicis le remarque au moment des États généraux, il est porte parole du clergé. Il entre au conseil du roi en 1616 puis disgracié au moment des guerres de la mère et du fils. En gage de réconciliation, Marie de Médicis lui obtient le statut de cardinal en 1622. Retour au conseil du roi en 1624. Dès 1629, il obtient la fonction de principal-ministre de Louis XIII. Ce n'est que l'année suivante que Louis XIII fait le choix de politique ?
A la fin des années 1620, leur rivalité porte sur le choix de la France quelle position adopter dans la guerre de Trente Ans (1618 – 16'8) Richelieu prone la raison d’État et selon lui dans cette guerre il faut avant tout lutter contre hégémonie et puissance de l'Espagne, ce qui justifie de s'allier à des puissances protestantes même si catholique.
En revanche, Marie de Médicis fait partie du clan des dévots pour qui c'est impensable de partir en guerre contre puissance catholique, ce qui prime c'est de s'occuper des problèmes intérieurs et de réimposer le catholicisme, s'oppose à lutte contre Espagne.
10 – 11 novembre 1630 : journée des dupes → Marie de Médicis s'enferme avec Louis XIII pour l'influencer, le supplie de disgracier Richelieu, qui lui a eu vent de cet
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