Le dessous des cartes : la guerre au XXIe siècle des robots et des hommes
Synthèse : Le dessous des cartes : la guerre au XXIe siècle des robots et des hommes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar diane.y • 21 Avril 2022 • Synthèse • 759 Mots (4 Pages) • 380 Vues
Eloïse Yapo
Compte rendu : Le dessous des cartes : la guerre au XXIe siècle des robots et des hommes
Aujourd’hui, la guerre dans le monde a beaucoup évolué. Depuis l’utilisation de lances durant la préhistoire jusqu’aux moyens hypersophistiquées actuels, les armes engagent aujourd’hui de nouveaux débats qui impliquent des tensions géopolitiques.
En effet, aujourd’hui, les opérations à l’extérieur tendent plus à contenir les problèmes que les résoudre et cela amène à un épuisement de l’opinion publique, que ce soit pour les vies perdues ou les milliards dépensés. Ainsi, au XXIème siècle, sont privilégiés sur les champs de bataille les drones et robots, parfois plus adaptés.
L’histoire de nos guerres est donc variée. L’UCDP (centre d’étude de préférence), retrace les évènements ayant fait plus de 25 victimes à cause de l’état ou de groupes armés. D’apres cet organisme, en 2019, 40% des victimes mondiales sont morte en Afghanistan et l’insurrection islamique a fortement augmenté en Afrique que ce soit en Somalie, au Sahel ou encore au Nigéria dû à Boko Haram. De plus, on constate sur un temps long, la baisse, depuis 1945, des grands conflits interétatiques, la fin des conflits de colonisation, mais la hausse des conflits interétatique ou interétatique avec l’intervention de forces étrangères. En outre, l’augmentation nouvelles, depuis 2013, de conflits donne un rôle aux grandes puissances de « gendarmes du globe » sous pression à cause de la réduction des effectifs et du coût croissant des interventions de troupes ultra-équipées. Ainsi, la robotisation des armées est vue comme un moyen sûr et économique de seconder les humains. Par exemple, des robots mules ou démineurs sont utilisées et remplacent les humains pour des tâches répétitives, « sales », dangereuses ou couteuses avec des humains qui les contrôlent à distance. Dès lors, 102 états ont des drones militaires de reconnaissance et/ou de renseignement, une quarantaine les ont armés et 6 en exportent.
Les armées robotisées jouent donc un rôle important dans la guerre. Par exemple, les frappes téléguidées sont fréquentes selon un site spécialisé qui a comptabilisé les frappes américaines depuis le début du siècle. En Lybie, on a pu assister à la première frappe sans instruction humaine à distance d’un drone turc automatisé. Cela à largement soulevé l’inquiétude de l’intelligence artificielle autonome.
Aussi, cette dernière est un enjeu technologique et éthique important. Malgré l’évolution rapide de d’armements de plus en plus rapides, efficaces et violents avec les guerres, l’idée de robots capables de d’agir et tuer « à leurs guise » laisse perplexe. Cependant, le perpétuel progrès de l’automatisation des robots est devenu un marché conséquent et la robotisation est devenue pour certains une priorité stratégique. C’est le cas des pays avec les plus gros budgets de défense comme les Etats-Unis, la Chine ou encore la Russie, suivies par d’autres pays qui ont aussi un fort secteur technologique.
On peut alors se poser la question de la limite de ces enjeux. Une organisation nommée « stop les robots tueurs » essaye de sensibiliser à la question et travail depuis 2012 avec 170 ONG et 4500 experts en intelligence artificielle pour alerter sur les problèmes d’éthique de ces armes. Le président de l’ONU à même qualifié le processus de deshumanisant pour la guerre. Ainsi, une majorité de personne dans plusieurs pays montrent leur opposition et pensent que l’automatisation des robots met en péril le droit international et les principes de précaution et de proportionnalité. Trente états, rejoint par le parlement européen et les 120 états non-alignés demandent même un traité d’intervention préventif. Cependant, ce ne sont pas de puissances militaires et ils s’imposent donc contre 12 poids lourds de la défense qui ne veulent pas refreiner la croissance de leurs technologies. Ainsi, beaucoup de brevets sont déposés par la Chine et les Etats-Unis concernant l’intelligence artificielle ce qui montre une volonté de robotisation mondiale quitte à même exclure les humains de zones de confrontations immédiates comme le souhaite la Russie d’ici 2030.
...