L’aventure de Christophe Colomb, d’après son Journal de Bord

L’aventure de Christophe Colomb, d’après son Journal de Bord

1492 date historique marquant le passage de l’époque médiéval à l’époque moderne. L’époque des

« Grandes Découvertes » démarre alors grâce au fabuleux succès de Christophe Colomb. Cette date a

notamment inspiré le réalisateur Ridley Scott qui décide de faire en 1992, un film portant sur la vie de ce

navigateur génois qui se met au service des rois catholiques espagnols. Christophe Colomb devient célèbre

grâce à la découverte du continent américain, qui n’était pas connu à l’époque. Les cartographes recensaient

déjà au XVe siècle l’Europe, l’Asie une partie de l’Afrique. Cette découverte, que certains historiens

s’attardent à qualifier par la chance ou par le hasard de mauvais calculs. La découverte de Christophe

Colomb entre dans un contexte de rivalité entre les différentes puissances européennes. En effet depuis des

siècles, les puissances européennes sont principalement tournées vers le continent asiatique pour ses

nombreuses richesses d’où proviennent notamment la soie et les épices. Des flux commencent alors à se

renforcer, les routes commerciales de la Chine et des Indes orientales font la richesse des puissances qui les

contrôlent. La mer Méditerranée est occupée par un fort réseau maritime par les puissantes républiques de

Venise et de Gênes qui sont très développés au début et au milieu du XVI siècle. Après la prise de

Constantinople qui intervient en 1453, par les turcs, la République de Venise voit sa relation avec les Indes se

fragiliser. Les monarchies de la péninsule ibériques vont avoir pour ambition de s’emparer de ce monopole

commercial et se lancent alors à la recherche de nouvelles routes maritimes. Des navires plus performants

sont construits, les caravelles, facilitant les recherches dans l’Océan Atlantique. A la fin du XVe siècle, plus

précisément en 1497, les portugais réussissent à passer le Cap de Bonne-Espérance en longeant les côtes de

l’Afrique. À partir de ce moment là, il y a une certitude qu’une route menant aux Indes est possible par le

Sud de l’Afrique. Christophe Colomb est né en 1451 à Gênes, un grand port d’Italie. Christophe Colomb part

vivre au Portugal, où il s’installe à Lisbonne. Il est navigateur depuis son jeune âge. La réflexion qui est

rapidement prise en compte dans ces nombreux calculs et que la terre étant ronde, et donc par déduction tout

ce qui se trouve à l’Ouest se trouve aussi à l’Est. Il se met donc à faire beaucoup de recherches, de calculs. Il

a donc la certitude que l’on pourrait donc atteindre la Chine par l’ouest. D’après ces calculs ces territoires

sont suffisamment proches pour que la traversée soit réalisable. Il propose son projet au roi du Portugal qui

refuse de le financer car le pays concentre sa recherche vers l’Afrique. Christophe Colomb tente alors sa

chance auprès des rois catholiques, la reine Isabelle et le roi Ferdinand. Après quelques hésitations, ceux-ci

finissent par accepter de financer l’expédition. Christophe Colomb décide donc lors de son voyage de tenir

un journal de bord. Ces documents sont extraits du Journal de Bord de Christophe Colomb. Il a ainsi fait

durant son voyage une retranscription détaillé de certains événements de ce qu’il se passe à bord du bateau et

de ses observations sur la mer. Chaque donnée importante sur son voyage est retranscrite sur ses écrits. Les

deux documents sont des textes qui étaient dans le journal de bord de Colomb. On peut voir dans la

construction des deux textes quelques éléments troubles. Dans le premier document, en effet, le texte est écrit

à la première personne du singulier, on retrouve dans le texte des indicateurs qu’il s’agit bien de Colomb qui

écrit « moi, Christophe Colomb » (Texte 1 : Ligne 14). A l’inverse du deuxième texte, où on retrouve un

auteur qui semble être un observateur, par le biais de la troisième personne du singulier et en citant Colomb

par « l’amiral » (Texte 2 : Ligne 3). Selon, certaines sources, certains documents comme son journal de bord

auraient été falsifiés ou copiés sans aucune certitude que ces documents soit une retranscription exacte des

écrits de Colomb. Le premier texte montre l’enchainement des événements ayant mené au départ de Colomb,

en montrant dans le premier paragraphe la guerre des souverains catholiques contre le royaume de Grenade,

guerre qui opposa pour ainsi dire les chrétiens aux musulmans. On y voit ensuite par le succès de cette guerre

une envie de la couronne de déterminer comment convertir au christianisme les communautés vivant en Inde.

On remarque que le voyage de Colomb se prépare assez rapidement et que de nouvelles ambitions font de ce

voyage, un voyage préliminaire, inaugural. Dans le deuxième document, on aperçoit la fin du voyage de

Christophe Colomb. On distingue alors dans le premier paragraphe que de vives tensions sont présentes à

bord de ce voyage, que ce voyage long provoque la colère de l’équipage de Colomb. Dans un deuxième

temps, on note que la fin du voyage est proche suite à la découverte

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