La première étape est en 1988 : elle est élue députée des Deux-Sèvres

1. La première étape est en 1988 : elle est élue députée des Deux-Sèvres.

La seconde étape est en 2007:elle est candidate à l’élection présidentielle et recueille 46,9 % des votes.

La troisième étape est en 2014 : Elle est nommée ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, chargée des relations internationales sur le climat.

Pour la quatrième étape , depuis 2017, nommée par Emmanuel Macron , elle est Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique.

2.« Comme beaucoup de femmes, j’ai passé un accord avec le silence. Je lui confiais mes peines, mes blessures. La raison du silence des femmes, c’est la peur de l’humiliation. Ce me fut difficile, parfois douloureux, d’écrire, car cela m’a fait revivre des épreuves que j’avais rangées dans ma mémoire frigorifiée. » Voici comment Ségolène   Royale explique ses difficultés à témoigner.

3.« Mais qui va garder les enfants ? La présidentielle n’est pas un concours de beauté. Je ne suis pas fanatique de ces roses qui ont la couleur du temps et qui ne durent d’un instant. »

les femmes députées étaient systématiquement bloquées à l’entrée pour justifier leur identité. Avec immanquablement la même question : « vous êtes l’assistante de qui ? »   Telle femme médecin qui délivre son diagnostic, mais voit le regard du patient se tourner vers l’infirmier homme, qui demande à parler au chef de service pour avoir une confirmation.Toutes les femmes, absolument toutes, titulaires des mêmes diplômes que les hommes, m’ont dit : « est-ce que je vais être capable ? » De tous les hommes que j’ai promus à des postes de direction, aucun ne m’a posé cette question. Tous les hommes ont posé la question de leur rémunération. Et c’est parfaitement légitime. Une femme sur quatre seulement l’a fait. Cela rejoint d’ailleurs les statistiques nationales et internationales sur la question. Il faut absolument que les femmes se fassent davantage confiance et intègrent l’égalité salariale. » a cité Ségolène Royale.  Mais le plus stupéfiant allait se passer dans l’hémicycle. Comme l’a raconté Roselyne Bachelot, l’une des premières fois qu’elle est montée à la tribune de l’Assemblée nationale pour s’exprimer, elle a entendu, comme tous les députés présents, l’un d’entre eux lui crier « A poil ! » puis les ricanements de ceux qui l’entouraient, tout cela dans l’absence totale de réaction du président de l’Assemblée et des autres député.

4. A partir de 2017 elle dit avoir remarqué un changement complet de l’ambiance de travail. Puis elle écrit son livre où elle dit : « la parole des femmes s’est libérée. Et aussitôt, j’ai senti que ma parole se libérait également. Tous les jours, ce que j’avais cru enfoui et peut-être même disparu remontait à la surface. Je me suis accordé le droit de parler. Et très rapidement, ce droit est devenu un devoir. La raison du silence des femmes, c’est la peur de l’humiliation. Ce me fut difficile, parfois douloureux, d’écrire, car cela m’a fait revivre des épreuves que j’avais rangées dans ma mémoire frigorifiée. J’ai écrit ce livre en pensant à toutes les filles, en espérant qu’elles n’auront plus à subir le joug du silence. Je l’ai écrit en pensant à tous les garçons, en espérant qu’ils seront de plus en plus à nos côtés dans ce mouvement, parce qu’ils ont tant à y gagner. »

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