Les primaires
Fiche : Les primaires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laetitia Simoes • 5 Mars 2017 • Fiche • 3 959 Mots (16 Pages) • 551 Vues
Séance 6
Les primaires
Une élection primaire est une élection qui permet la désignation du candidat d’un parti politique à une élection.
Une assemblée primaire est une assemblée qui constitue le premier niveau d’un système d’élection à plusieurs niveaux. Les citoyens sont appelés à voter pour choisir des électeurs qui eux même désignent un responsable politique ou leurs représentants à une assemblée de deuxième niveau.
On appelle « élection primaire » ou « primaire » un scrutin organisé par un parti politique afin de désigner son candidat à une élection. On distingue :
- Les élections fermées : Seuls les militants du parti peuvent voter
- Les élections ouvertes : Plus rares, ce sont les sympathisants qui peuvent voter, sans condition d’appartenance. La signature d’une déclaration morale d’adhésion au projet ou programme qui sera porté par le vainqueur de l’élection peut être exigée.
En France :
En France, les parties politiques désignent le plus souvent leurs candidats par une désignation interne, ouverte aux seuls adhérents (primaire fermée). La première élection primaire ouverte à l’ensemble des électeurs inscrits sur les listes électorales est la primaire présidentielle socialiste de 2011.
L’actualité
- UMP :
Ce sera donc la première fois en 2016 que la droite choisira son candidat à l'élection présidentielle
par le biais d'un scrutin ouvert dont le résultat reste encore incertain.
Le parti « Les Républicains » (ex : UMP), présidé par Nicolas Sarkozy, organise une primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle en 2017, ouverte à tous les électeurs. On compte déjà des candidats comme :
- Copé : L’ex-président de l’UMP, qui avait dû démissionner pour cause d’affaire Pygmalion, a annoncé le 14 février 2016 qu’il se lançait dans la course. Interrogé sur le fait de savoir si cette candidature était « une revanche » contre certains dans son parti, l’apôtre de la « droite décomplexée » a répondu : « certainement pas ». Contre Nicolas Sarkozy ? « En aucun cas. Mes adversaires, ce sont le Parti socialiste, le Front national », a-t-il assuré.
- Juppé : L’ancien Premier ministre, qui a officialisé le 20 août 2014 sur son blog sa candidature, est le plus sérieux rival de Nicolas Sarkozy. Le maire de Bordeaux se pose en rassembleur de la droite et du centre.
- Fillon : C’est dès mai 2013, en marge d’un voyage au Japon, que l’ancien Premier ministre a expliqué qu’il serait candidat « quoi qu’il arrive ». Et en avril 2015, il a assuré que« rien ni personne » et « aucune intimidation » ne le feraient renoncer.
- Mariton : Le député de la Drôme, qui avait obtenu 6,3 % des voix lors de l'élection du président de l'UMP, a annoncé sa candidature le 21 septembre 2015. Il « espère être l’heureuse surprise de cette primaire ». « Si, au minimum, je réitère mon score lors de l’élection à la présidence de l’UMP et que quelques mois plus tard, je suis nommé Premier ministre, je ne me plaindrai pas ! »
- Lefebvre : Le député LR des Français de l’étranger (Amérique du Nord) a annoncé le 21 janvier qu’il se lançait dans la bataille. Il a déclaré ne pas être « un candidat de plus, mais celui qui porte un projet différent ».
- Morano : L'ex-ministre et députée européenne, qui s'était vu retirer sa candidature aux régionales en Meurthe-et-Moselle après la polémique sur ses propos sur « la France, pays judéo-chrétien de race blanche », a annoncé en septembre 2015 qu’elle sera candidate pour faire entendre sa voix. Pour contourner la difficulté que consiste à réunir assez de parrainages, elle pourrait rallier le CNIP, le Centre national des indépendants et paysans, un petit parti conservateur et traditionaliste.
- Le Maire : Fort d’un score de 29,18 % à l’élection présidentielle de l’UMP, le député de l’Eure a officialisé sa candidature le 23 février 2016 lors d’un déplacement à Vesoul. A 46 ans, il entend incarner le renouveau. « Il ne fait pas un tour de piste, il y a va pour la gagne », a prévenu son entourage, qui se bat contre l’idée d’un Bruno Le Maire qui jouerait « placé » pour « un ticket ».
Ils devraient être suivis par :
- Sarkozy : L’ex-chef de l’Etat n’a pas officialisé sa candidature, mais sa volonté de revanche sur sa défaite de 2012 est criante. Il a expliqué qu’il ferait connaître « autour de l’été » 2016 ses intentions. S’il devait être candidat, il devra démissionner de son poste de président des Républicains. Selon lui, les procédures judiciaires qui le concernent, en particulier l’enquête sur le financement de sa campagne présidentielle de 2012 dans laquelle il est mis en examen, n’entravent pas ses ambitions.
- NKM : L'ex-vice-présidente des Républicains a laissé entendre qu’elle pourrait concourir si ses idées n’étaient « pas représentées ». Elle a expliqué qu’elle se prononcerait en 2016. Mais le maire de Londres, Boris Johnson, a dit sur France Inter que la députée de l'Essonne lui avait confié qu’elle se présenterait. « Elle a dit qu’elle se présenter comme président de la République », a-t-il dit.
- PS :
La primaire socialiste pour l’élection présidentielle de 2012 a commencé avec l’ouverture du dépôt des candidatures. C’est Harlem Désir qui assurera les fonctions de Premier secrétaire par intérim.
On compte cinq candidats déclarés :
- La première secrétaire du PS Martine Aubry a annoncé officiellement sa candidature.
- Manuel Valls avait annoncé sa candidature en juin 2009,
- Ségolène Royal en novembre 2010
- Arnaud Montebourg en novembre 2010
- François Hollande fin mars.
Le premier tour de cette primaire a eu lieu le 9 octobre 2011, et le second le 16 octobre 2011.
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