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Ombres et lumières d'un destin d'exception- Napoléon Bonaparte

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Par   •  30 Janvier 2016  •  Fiche  •  1 273 Mots (6 Pages)  •  938 Vues

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Ombres et lumières d'un destin d'exception-  Napoléon Bonaparte 

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        Napoléon Bonaparte était un militaire et un homme politique français. Il devint premier consul, puis Empereur des Français sous le nom de Napoléon Ier. À son apogée, il régna sur une grande partie de l'Europe.

        Napoléon Bonaparte, de son nom italien Napoleone di Buonaparte, mais souvent juste appelé Napoléon, est un général et homme d’État français, né le 15 août 1769 à Ajaccio et mort le 5 mai 1821 (à 52 ans) sur l'île de Sainte-Hélène, où il était retenu prisonnier (exilé). Deuxième fils vivant de l'avocat Charles Bonaparte et de Maria Letitia Ramolino, Napoléon Bonaparte a sept frères et sœurs. Son père, petit notable corse rallié à la domination française, obtient des bourses du roi pour ses fils.

        Aucun homme n'a connu dans l'Histoire moderne une gloire comparable à celle de Napoléon 1er. Napoléon Bonaparte se popularise très vite par son génie militaire, ses capacités de général, sa  science, sa bravoure et son sens stratégique. Durant les premières années de sa vie, il fut un enfant querelleur, orgueilleux, " corse de caractère et de nation ", turbulent, émotif et colérique par la suite.

        Au combat, son courage lui valait l’adoration des grognards. Toujours en première ligne et s’exposant volontiers au feu de l’ennemi, il risqua sa vie plusieurs fois. Il fut notamment touché au pied. La mort ne lui faisait pas peur ; il affirmait notamment " La mort n’est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c’est mourir tous les jours ". L’honneur et la gloire étaient pour lui les valeurs les plus importantes. On les retrouve toujours présentes dans ses paroles : " Tout homme qui estime la vie plus que la gloire nationale et l’estime de ses camarades ne doit pas faire partie de l’armée française " ou " L’armée c’est la nation ". Napoléon était un homme d’honneur et de nation.

        Seulement, il parlait très peu. Son caractère farouche d’insulaire le rendait insociable, frondeur, sauvage et silencieux avec ses condisciples, dans un milieu où il se sentit longtemps étranger.

        De plus, Napoléon, homme de pouvoir, se révèle souvent hésitant au moment de prendre des décisions, surtout lorsqu’il ne se trouve pas sur un terrain familier (il remet sa décision constamment pour le problème de la jonction du Louvre et des Tuileries, par exemple). Facilement porté à la dépression, il portait souvent un sachet de poison " au cas où ". Il tentera, semble-t-il, de se suicider en 1814. Il était émotif, coléreux (mais beaucoup de ses colères sont feintes), dépressif ("toujours seul au milieu des hommes, je rentre pour rêver avec moi-même et me livrer à toute la vivacité de ma mélancolie.

        Il parlait vite, avec un accent corse, mais, à l'écrit, ne faisait pas plus de fautes d'orthographe que ses contemporains. Sa mémoire était prodigieuse, sa culture incontestable (il suffit de parcourir les notes prises lors de ses lectures de jeunesse). Il avait ressenti très tôt le besoin d'écrire, et on lui doit un roman ou plutôt une ébauche de roman, Clisson et Eugénie. Il avait participé au concours de l'Académie de Lyon en 1791: "Quelles vérités et quels sentiments importe-t-il le plus d'inculquer aux hommes pour leur bonheur?" Il s'y montra ardent lecteur de Rousseau et de Raynal.

        Réaliste et empiriste, Napoléon ne semblait pas avoir tenu à des principes arrêtés. Il était difficile de voir en lui, sur le plan religieux, un croyant. Sa conception de Dieu et de la religion rejoignait celle de Voltaire : le christianisme est un facteur d’ordre social. Rumeur ou certitude, il aurait été initié en Égypte à la franc- maçonnerie.

        On trouvera ailleurs des développements sur ses qualités de général et sur celles d'administrateur. L'administrateur fut peut-être d'ailleurs supérieur au général. Napoléon n'a pas compris les guerres nationales, à l'inverse d'un Guibert; ses effets fondés sur la surprise ne jouèrent bientôt plus contre l'adversaire quand celui-ci eut compris la leçon. Napoléon en restait souvent aux idées de l'Ancien Régime. Au demeurant, sa conception de la guerre relevait plus du poker que des échecs (où il était mauvais joueur). En revanche, il a imposé des conceptions administratives qui annoncent une nouvelle époque. L'esprit de courtisan mis à part, les conseillers d'Etat le virent avec admiration mener leurs débats.

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