Officier et commissaire sous l'ancien régime
Dissertation : Officier et commissaire sous l'ancien régime. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar seph93 • 28 Mars 2021 • Dissertation • 886 Mots (4 Pages) • 637 Vues
Dissertation : officier et commissaire sous l’ancien régime
On peut considéré par le terme d’institution l’ensemble des
structures révèlent du droit public. L’individu existe mais est toujours
lié à une collectivité, qu’il s’agisse de la famille, d’une paroisse, d’une
corporation de métier ou encore d’un corps intermédiaire. Il n’y a
donc pas d’opposition entre l’individu et le collectif. En fait, l’individu
prend sa force dans le collectif. Les institutions de l’ancienne France
sont extrêmement variées mais aussi changeantes, la désuétude des
institutions ou une règle de droit, c’est pourquoi on s’intéressera aux
plus d’entre elles sans chercher l’exhaustivité.
La fonction publique en régime monarchique se confond avec le
service du roi, elle se limite aux agents du roi placé sous le contrôle
du roi qui ne tiennent leur autorité que du roi et qui n’ont aucune
autorité propre. Cependant, le statut des agents ne sont pas
uniformes : différence fondamentale entre les officiers et les
commissaires. Mais quel est le rôle de ces agents et sont-ils
bénéfiques au roi ?
Pour pouvoir répondre à cette question, nous verrons dans un
premier temps le rôle a part entier des officier puis ans un second
temps celui des commissaires.
I. Les officiers
Seront traité d’abord ; la patrimonialité des offices ensuite sera
abordé les conséquences de la patrimonialité
A. La patrimonialité des offices
L’office est devenu au cours du XVIIe siècle un élément de
patrimoine de son titulaire. Cette évolution de la patrimonialité
c’est réalisé en deux étapes. La première va être la rivalité et la
seconde étape va être l’hérédité. Ainsi, la patrimonialité des
offices repose sur un régime hybride. Certes il tend à reconnaitre l’office comme un élément patrimonial mais l’office
ne peut être semblable à tous les biens de commerce. Il faut
ainsi arriver à préserver les intérêts souverains. C’est pourquoi,
on opère une distinction entre le titre de l’office et un droit
appelé finance. Le titre correspond bien à un démembrement
de la puissance publique. C’est en fait une délégation opérée
par le roi. L’office ne peut pas disposer de son titre. Le titre est
défini par un acte législatif royal, un officier ayant acheté son
office et payant une taxe annuelle, on le considère donc
titulaire d’un droit financier.
B. Les conséquences de la patrimonialité
La patrimonialité comporte de nombreux avantages et aspect
positifs : en effet, il y a un avantage du point de vue financier,
cette patrimonialité procure au pouvoir royal d’importantes
ressources. De plus, d’un point de vue social, l’achat et
l’exercice d’un office pour le tiers-états est un remarquable
moyen de promotion pour la bourgeoisie et la paysannerie. Et
d’un point de vue de compétence et de qualification,
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